Togo, Benin, Ghana

GULLIVAIR_WEB_033

Ces voyages vous sont proposés par l’agence « Gulliv’air » à Tournai,

rue de l’Yser, 22 – 7500 Tournai. Tel 069/67.17.35,

gullivair@skynet.be

Du 22 novembre au 07 décembre 2017

Jour 01 – 22/11/2017 : BRUXELLES / PARIS / LOME (Togo)

Rendez-vous à la gare de Bruxelles Midi (voir remarque fin de programme) pour départ en TGV vers Paris Roissy, départ à 07.10’, arrivée Roissy à 08.26’. Enegistrement des bagages pour notre vol Air France à destination de ‘ Lomé, vol prévu à 11.00’, arrivée à Lomé à 18.10’ heure locale.

Accueil par notre correspondant, formalités d’entrée dans le pays et transfert à notre hôtel « Napoléon Lagune », installation et nuitée.

 

Jour 02 – 23/11/2017 : LOME / LAC TOGO

Après le petit-déjeuner, départ pour un tour de ville panoramique de la capitale togolaise, avec notamment ses bâtiments de l’époque coloniale, dans le quartier administratif, où règne l’ambiance de cette époque. Lomé, cette joyeuse capitale est l’unique ville africaine à avoir été colonisée à la fois par les Allemands, les Français et les Britanniques. Le pays a connu son indépendance en février 1960.

De par cette histoire, la ville a développé une identité qui se reflète aussi bien dans le style de vie de ses habitants que dans son architecture, c’est une ville carrefour des peuples, des cultures et du commerce, bref une ville très cosmopolite.

Nous visiterons le marché des fétiches, où vous trouverez un assortiment éclectique de tous les ingrédients nécessaires à l’élaboration de filtres d’amour et autres potions magiques !, ainsi que le marché des « Nanas Benz ». Dans le marché Central, les femmes ont pris le pouvoir du commerce. Elles ont pris en mains le commerce du tissu, parfois coûteux, provenant d’Europe et vendus dans toute l’Afrique de l’Ouest, d’où leur surnoms de « Nanas Benz » en référence à leur pouvoir économique leur permettant d’acheter une Mercedes Benz, symbole par-dessus tout de leur richesse et pouvoir !

Continuation pour le lac Togo, visite des villages d’Agbodrafo et Aného. Situé à une trentaine de km de Lomé, la petite ville d’Agbodrafo est une ancienne cité portugaise (auparavant Porto Seguro), de nos jours petite ville tranquille en bordure du Lac Togo. Elle a été connue pour avoir fait partie de la « côte des esclaves », on peut encore y voir quelques vestiges de cette époque. Aneho se trouve à une quinzaine de km, c’est le centre spirituel du peuple Guin Mina, on y trouve un village de pêcheurs et des plantations de cocotiers. Jadis centre de la traite des Noirs, Aneho a été le centre de l’administration allemande coloniale, elle conserve encore l’âme d’une petite ville coloniale du 19ème siècle. Plus étonnamment, Aneho a été capitale du pays à deux reprises !

Aujourd’hui paisible bourgade où l’activité principale est l’agriculture et la pêche.

Nous passerons notre nuitée au charmant « hôtel du Lac ».

 

Jour 03 – 24/11/2017 : LAC TOGO / OUIDAH / GRAND POPO (Bénin)

Ce matin, nous assisterons à une cérémonie typiquement africaine et représentative des us et coutumes de l’Afrique de l’Ouest puisque nous assisterons à une cérémonie vaudou !

Le vaudou est une religion transmise par les ancêtres qui encore aujourd’hui est pratiquée avec ferveur. Cette expérience « religieuse » est bien plus riche et plus complexe que les idées reçues qui circulent en Europe selon lesquelles le vaudou ne serait autre qu’une vulgaire forme de magie noire. Il s’agit au contraire d’une religion qui apporte sens et ordre à la vie de millions de personnes ici et ailleurs dans le monde.

Nous nous enfoncerons dans la brousse à la découverte de ce culte pour assister à une cérémonie entre chants et rythmes des tams-tams. Certains adeptes vont jusqu’à atteindre un état de transe, au travers d’un rythme hypnotique des percussions et incantations, c’est à voir et surtout à vivre !

Nous poursuivons notre route pour atteindre la frontière béninoise, formalités d’entrée dans le pays puis arrivée à Ouidah, visites des curiosités axées sur l’histoire coloniale dont a été victime l’Afrique occidentale, elle est considérée comme l’une des capitales du vaudou africain. Dans cette ville, ancien port du trafic négrier à l’architecture afro-portugaise, cohabitent face à face le temple des pitons (où ces serpents sont vénérés tels des fétiches vaudous protecteurs de la ville) et la cathédrale catholique. Ici murmurent encore le bruit des files d’esclaves qui furent embarqués sur ses plages…  Le fort portugais aujourd’hui transformé en musée retrace l’histoire de la traite des esclaves, et la route du non-retour parcourue par des prisonniers avant leur embarquement en direction du Nouveau Monde… une page d’histoire douloureuse pour ces peuples colonisés par les européens qui les méprisaient. En bordure de mer se trouve la Porte du Non-retour, un monument qui rend hommage à la diaspora africaine en mémoire de ces millions d’esclaves emmenés de l’autre coté de l’Atlantique. On estime que deux millions d’esclaves sont partis de Ouidah, sur les onze millions d’esclaves africains partis pour les horizons du Nouveau Monde…

Le long de la côte qui nous mène vers notre belle étape, nous longeons des rangées de cocotiers, des plantations d’ananas, de palmiers, où s’étalent des hameaux de pêcheurs, des pirogues qui se balancent sur l’océan…

Notre étape du soir sera notre plus bel hôtel de notre circuit, situé en bordure de l’océan, de grand confort, c’est une adresse renommée, puisque vous logerez à l’hôtel « Casa del Papa », situé sur une plage paradisiaque, un petit coin de paradis situé entre mer et lagune, un havre de paix sous les cocotiers…

 

Jour 04 –  25/11/2017 : GRAND POPO / GANVIE / COTONOU /  PORTO NOVO

C’est une des curiosités majeures du Bénin qui nous attend ce matin, nous nous dirigeons en effet vers la célèbre cité lacustre de Ganvié,  la plus grande cité lacustre d’Afrique. Une grande pirogue vous y conduira.

Les habitants de Ganvié, de l’ethnie Tofinou, construisent leurs cabanes sur des piliers de teck et recouvrent les toits de leurs habitations d’une épaisse couche de paille.  Malheureusement la tôle ondulée remplace peu à peu les toitures traditionnelles, qui préservent pourtant mieux de la chaleur et la pluie). La pêche constitue la principale activité de cette ethnie qui, grâce à son isolement, a su conserver ses habitudes ainsi que ses modes de construction originels.

C’est sur les pirogues qu’hommes, femmes et enfants guident avec l’aide de longues perches colorées et que la vie quotidienne trouve son rythme. C’est en pirogues qu’ils se déplacent, commercent, en se rendant au marché flottant. Ganvié est surnommée « la Venise africain » et plus de quarante mille habitants y vivent.

Tout comme Lomé, la capitale du Bénin ne possède pas de grandes curiosités intéressantes pour le voyageur de passage, mais il faut en découvrir son effervescence, aussi un tour de ville vous permettra de vous faire une idée de cette ville turbulente. Cotonou est la capitale économique du pays, plongée dans une intense confusion créée par le trafic incessant de dizaine de milliers de zemidjans (motos-taxis) aux couleurs vives. Le rythme de la ville est assourdissant et d’une rare vivacité.

Nous partons ensuite vers l’Est, où nous ferons étape à Porto Novo après en avoir vu ses curiosités historiques liées notamment à l’époque de l’occupation française, c’est encore de nos jours la capitale politique du pays. La ville possède l’une des mosquées les plus atypiques au monde de style baroque-brésilien (vue extérieure), on peut y voir d’anciens établissements coloniaux français, l’ancien palais du roi Toffa, dernier souverain légitime du Royaume de Porto Novo. Si le temps le permet, nous visiterons le musée Ethnographique et sa collection de masques Fon et Yorouba. Ici aussi ce sont les portugais qui se sont installés les premiers, ils  donnèrent le nom de Porto Novo en souvenir de la ville portugaise de Porto, cela au 16ème siècle. La ville devint ensuite la capitale du pays, le Dahomey, lors de l’occupation française au début du 19ème siècle.

Installation à l’hôtel « Le Palais » pour notre étape du soir.

 

Jour 05 – 26/11/2017 : PORTO NOVO / ABOMEY

Abomey est notre but du jour, c’est une étape importante pour comprendre l’histoire du pays et en visiter des monuments importants.

Visite du Palais Royal d’Abomey dont les murs sont décorés des symboles représentant les anciens rois du Dahomey (ancien nom du Bénin à l’époque coloniale). Le palais est aujourd’hui un musée où sont conservés les dépouilles des rois passés ainsi qu’un temple construit d’un mélange d’argile, de poussière d’or et de sang humain. Le Royaume d’Abomey a établi les bases de son pouvoir sur un état de guerre permanent lui permettant de capturer des prisonniers ensuite revendus comme esclaves. L’armée royale comptait dans ses rangs des troupes féminines, qui se distinguaient par leur audace et combativité.

Les historiens s’accordent pour souligner la dimension laïque du pouvoir exercé par les divers rois du Dahomey, le roi n’était considéré ni comme un dieu ni comme un prêtre, ce qui n’empêchait pas de commettre un grand nombre de sacrifices humains sur les tombes des rois à l’occasion d’évènements spéciaux.

Nuitée hôtel »Sun City »

 

Jour 06 – 27/11/2017 : ABOMEY / DJOUGOU / NATITINGOU

Cap au nord, c’est sans doute notre plus longue route de notre itinéraire. Poursuite des visites si non terminées la veille, puis départ pour les routes du nord, nous passons par la ville de Djougou (selon autorisation, peut-être assistance à une audience royale, sous réserve, c’est dans le palais royal de Djougou qu’est conservée la mémoire du royaume de Djougou, faisant partie du peuple Gourmanché), puis continuation pour le pays Somba.

Nous traversons le « moyen Bénin », en traversant des plaines dominées par la culture du coton, du maïs, de l’iguane..

Nous sommes maintenant dans la région des ethnies du nord, celle du peuple Somba (ce nom signifie « tout nu » en langue locale, parce que jusqu’à l’occupation française les hommes de cette ethnie n’étaient habillés que d’un étui pénien !).

Ce mot désigne une série de populations telles que les Tambermas (au Togo voisin), Bettamaribé, Bessoribé, Betiabé et Wama. Il est difficile pour nous de les différencier mais elles ont toutes un trait en commun : les tatas, ces maisons en forme de petits châteaux à plusieurs étages. Ils pratiquent encore la chasse à l’arc.

On dit que le célèbre architecte français Le Corbusier a été fortement impressionné par ces constructions et s’en est inspiré dans certaines de ces œuvres architecturales.

Ils vivent dans le même environnement commun que les Tambermas que nous verrons demain. Comme eux, ils construisent des village en argile mais à la différence des Tembermas, les Bétammaribé (nom donné au peuple local) suivent certains rites initiatiques très suggestifs : les jeunes entre 18 et 20 ans se font scarifier le ventre de motifs géométriques compliqués et raffinés. Ils prennent cette décision tout a fait librement pour démontrer leur courage. Les filles passent également par ce rite, mais en nombre plus restreint, au contraire des garçons, les scarifications se font moins sur le ventre mais plus souvent sur le dos, quand elles ont 20 à 22 ans.

Dîner au restaurant « La brèche de Nati »

Hôtel « Tata Somba »

 

Jour 07 – 28/11/2017 : VILLAGES SOMBA / KARA (Togo)

Visite du Musée Somba.

Ensuite, route retour vers le Togo, nous continuons notre trajet vers la ville de Kara, au cœur d’une région connue aussi pour ses villages-forteresses, le pendant des villages Tata Somba, mais ici ce sont des villages Tamberma.

Pour des raisons d’autodéfense, ces peuples ont trouvé refuge depuis des siècles au sein de la chaîne montagneuse de l’Atakora. Selon les spécialistes, leurs origines les relieraient au Dogons du Mali, ils partagent avec eux une fidélité absolue aux authentiques traditions animistes. Preuve en est la présence de grands fétiches, à la forme phallique, à l’entrée de leurs habitations. Leurs demeures, d’une beauté singulière, ont la forme de minuscules châteaux fortifiés construits sur deux étages. Avec la permission des habitants nous en visiterons au moins une afin de mieux connaître leur mode de vie. Ces villages que nous découvrirons aujourd’hui et demain représentent l’un des plus beaux exemples d’architecture africaine ancienne. Ces forteresses miniatures sont construites entièrement à la main, couche après couche, à l’aide de petites mottes de terre travaillées. Toute la famille ainsi que les vivres et les animaux sont gardés à l’intérieur afin d’avoir une chance de survie en cas d’attaque ennemie, à l’époque où ces peuples étaient recherchés par les trafiquants d’esclaves pour les commerçants musulmans d’Afrique saharienne.

Hôtel « Kara ».

 

Jour 08 – 29/11/2017 : KARA / SOKODE

Après notre petit déjeuner, nous partons, via la faille d’Alejdo, vers les villages Kabye, villages traditionnels que nous découvrons le long des routes et pistes, ils sont habités par les Bassar, pionniers de la civilisation du fer dans cette région d’Afrique. Rencontre avec ce peuple Kabye, les femmes façonnent des vases en argile tandis que les hommes travaillent le fer auquel ils donnent forme.

La « faille d’Aledjo » fut creusée dans la roche à coups de dynamite au temps de la colonisation dans le but de relier le sud au nord du pays.

Notre but est le village de Sokode où nous attend le gîte du soir.

Nous assisterons  à la « danse du feu » en soirée. Au centre du village s’allume un grand feu qui illumine le visage des spectateurs au moment où commencent les danses au rythme frénétique des tams-tams. Les danseurs en état de transe se jettent dans les braises, les attrapent avec leurs mains et les mettent à leur bouche, ils vont jusqu’à les passer sur leur corps sans montrer aucune brûlure ni même le moindre signe de douleur. Courage ? magie ? il est difficile pour nous de nous expliquer cette « performance »…

Continuation pour Sakodé, hôtel « Central »

Jour 09 – 30/11/2017 : SOKODE / TAMALE (Ghana)

Passage de la frontière pour atteindre le Ghana, formalités d’entrée puis poursuite de notre route pour les villages Konkomba et Dagomba. Dans cette région peu visitée vivent les Dagomba, ils construisent de jolies cases rondes aux toits de paille. Ce peuple rassemble près d’un huitième de la population ghanéenne totale.

Les cases ont un toit supporté par un large pilier interne. C’est aussi le lieu de rassemblement des anciens du village. Dans l’un de ces villages  nous rencontrerons une importante communauté de…sorcières, qui ont été exilées de leurs villages d’origine. Elles nous parleront de leur vie au sein de la communauté villageoise, ainsi que de la protection qu’elles reçoivent d’un certain fétiche chargé de « laver » leurs esprits de toutes intentions maléfiques !

Nous nous dirigeons vers Tamale, la capitale de la « northern region » du Ghana, c’est en fait un conglomérat de villages où la majorité des constructions sont en terre cuite. Ici l’atmosphère est un peu différente car nous nous trouvons dans une région à dominante musulmane. Dans la région se trouvent des mosquées comme on peut en trouver en zone sahélienne.

Nuitée à l’hôtel « Gariba Lodge » à Tamale.

 

Jour 10 – 01/12/2017 : TAMALE / TECHIMAN

Visite de la forêt de singes Brong Afo. Pour ce faire, nous devons quitter la route goudronnée pour emprunter une piste qui nous mènera dans la forêt sacrée. Les gens qui y vivent considèrent que les singes Mona et Colombus sont comme leur totem, comme la réincarnation de leurs ancêtres et dès lors les respectent à ce titre comme des esprits protecteurs. Par conséquent, on y trouve la plus grande concentration de ces deux espèces dans le monde.

Les singes Mona sont petits et vert-marron, ils n’ont pas crainte de l’homme et entrent facilement dans les villages où ils chipent régulièrement quand l’occasion leur en est donnée… les magnifiques singes Colombus ont un long manteau de poils noirs sur tout le corps à l’exception de leur queue blanche et de leur visage encerclé de blanc. Recherchés pour leur pelage et leur chair, les Columbus sont en voie de disparition dans le reste du continent africain. Ils vivent sur les cimes des arbres, complètement indifférents au passage des hommes.

A travers les arbres gigantesques de cette forêt nous devrions en rencontrer de nombreux exemplaires.

Continuation pour notre étape du jour…

Hotel « Encom » à Techiman.

 

Jour 11 – 02/12/2017 : TECHIMAN / KUMASI

Route pour Kumasi où nous attendent deux temps forts de notre voyage, tant ils vous transporterons dans un autre monde…Nous devrions y arriver pour le déjeuner. C’est l’une des plus grandes villes du Ghana mais surtout c’est la capitale historique et spirituelle de l’ancien royaume Ashanti, ce peuple représentait l’une des nations les plus puissantes d’Afrique jusque la fin du 19ème siècle lorsque les britanniques ont conquis le territoire afin de l’inclure dans leur colonie de la « Golden Coast ».

Nous visiterons le centre culturel qui offre à notre regard une belle collection d’œuvres d’art au sein d’une superbe reproduction de maison Ashanti.

Nous allons assister  à la cérémonie des Funérailles ensuite. Pas question de visite mortuaire ou de voyeurisme morbide, loin de là… Les invités en deuil sont drapés de magnifiques tissus rouges et noirs. Nous appelons officiellement cette cérémonie « funérailles » alors qu’il s’agit en fait d’un moment festif, le défunt étant toujours considéré comme toujours présent dans la famille. Les amis et la famille se réunissent à la mémoire du défunt, le Chef arrive entouré de sa cour à l’ombre d’un parasol géant, tandis que les percussionnistes donnent le rythme aux danseurs, dont la chorégraphie complexe est hautement symbolique.

En principe, cette cérémonie a lieu tous les samedis…

Hôtel « Golden Bean »

 

Jour 12 – 03/12/2017 : KUMASI  -Festival Akwasidae- / ANOMABO

Après le petit déjeuner nous allons assister au festival « Akwasidae », haut en couleurs et en apparat, il est célébré dans le but de s’assurer la protection constante des esprits protecteurs mais également de renforcer l’unité du peuple à ses chefs lorsque ces derniers reçoivent les hommages de leurs sujets agenouillés.

Sur le calendrier du peuple Ashanti, certains jours de l’année sont réservés pour une célébration très spéciale au Palais Royal, elle a lieu plusieurs fois par an et nous avons modulé notre circuit en fonction de la date prévue en fin d’année, à l’occasion d’un climat plus favorable pour nous. Une occasion unique de participer à une fête royale haute en couleurs et de tradition ancestrale.

Durant cette célébration, le Roi, assis sous une spectaculaire ombrelle colorée, porte des vêtements colorés et des bijoux centenaires en or massif (les bijoux en or et les masques Ashanti sont considérés comme étant parmi les plus beaux des chefs d’œuvre de l’art africain) et est entouré par des ainés et des conseillers, tous sous l’autorité de l’orateur royal qui tient dans ses mains les symboles du pouvoir. En face du Roi, sont positionnés les dignitaires et les personnes liées au cérémoniel : porteurs de l’épée et du couteau, gardes armés, porteurs des beaux éventails en plumes d’autruche, etc… La cérémonie est ensuite formée par une procession de membres de la Cour royale apportant des présents, de conteurs récitant l’histoire de la dynastie Ashanti, de batteurs, de trompettistes soufflant dans des cornes en ivoire. Des danseurs corpulents portant des vêtements rouges effectuent une danse fébrile. La reine mère se joint à la cérémonie en compagnie d’autres membres de la famille.

Cette fête permet de vivre les fastes, les couleurs et l’atmosphère des grandes monarchies d’antan !

Puis direction sud vers la côte, les rives de l’océan Atlantique nous attendent et nous servent de cadre pour cette étape, nous nous installons à l’hôtel « Anomabo Beach Resort » à Anomabo.

 

Jour 13 – 04/12/2017 : ANOMABO / Excursion Les Forteressses de la mer, CAPE COAST

Journée consacrée à la visite de plusieurs forts bordant l’océan, témoignages des conquêtes successives des occupants coloniaux. Pendant plus de trois siècles, les Européens y ont construit avec l’appui des rois locaux, un ensemble unique au monde d’ouvrages fortifiés dont bon nombre sont encore visibles de nos jours.

Visite du fort San Sebastian, à l’embouchure de la rivière Pram où débarquèrent pour la première fois les portugais en 1471. Le fort hollandais de Butre nous offrira un extraordinaire point de vue panoramique sur cette côte qui ne semble guère avoir changé depuis le XVIIème siècle…

Le fort de Cape Coast est l’un des édifices les plus impressionnants des cotes d’Afrique, construit lui, par les..suédois , mais il est tombé aussi aux mains des Hollandais et même des danois ! Plaque tournante du commerce des esclaves durant deux siècles, il abrite de nos jours un musée historique, et est classé par l’Unesco.

Le fort St George d’Elmina  est le plus impressionnant et sans doute le plus connu, il est classé par l’Unesco sur la liste du Patromoine Mondial.  C’est la plus grande construction en dur de l’Afrique Noire, il fut édifié par les Portugais au XVème siècle et fut utilisé pour le commerce de l’or, de l’ivoire et des esclaves.

Elmina, un nom lié à l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, mai aussi à l’histoire tout court. En 1482, Christophe Colomb et Bartolomeo Diaz débarquèrent ici avec une dizaine de caravelles pour y construire un château sous l’autorité portugaise. Le lieu était lié à la découverte de mines d’or dans la région, voilà les débuts de l’histoire d’Elmina,..

Le fort St Georges d’Elmina est resté la tête de pont du Portugal en Afrique occidentale, jusqu’à ce que les Hollandais s’en emparent en 1637. Du 17ème au début du 19ème, la traite des esclaves a fait la fortune de la cité. En 1872, Elmina est cédée aux britanniques.

Un château, un port, un village, depuis cinq siècles en contact avec les conquérants européens… le château tel qu’on le visite de nos jours est le résultat successifs réalisés par les portugais, les hollandais, les britanniques et les autorités locales.

La ville d’Elmina possède un typique port de pêche avec des centaines de barques colorées qui tous les jours affrontent l’océan. La vision de ce port est assez pittoresque tant sont les bateaux, les couleurs, les gens qui s’affairent soit au marché soit sur les embarcations.  Les ruelles de la ville sont animées, dans une atmosphère décrépie, rappelant ainsi l’époque où Elmina était une cité coloniale effervescente et importante.

Retour à notre hôtel.

 

Jour 14 – 05/12/2017 : ANOMABO / KAKUM PARK / ACCRA

Visite du Parc National de Kakum.

Ce parc naturel est une vaste étendue de forêt tropicale, on le visite notamment par des ponts suspendus entre les arbres et la forêt primaire, le tout une quarantaine de mètres de hauteur, pour une vision sur les cimes.  Ces sont des canadiens qui ont installés ces pont suspendus reliés par des câbles d’acier, les seuls de ce genre en terre africaine.

Les moins téméraires utiliseront les sentiers balisés. Pas vraiment d’animaux à y découvrir mais une multitude de papillons et d’oiseaux avec un peu de chance…

Route pour Accra, la capitale ghanéenne.

Visite chez les fabricants de cercueils ! Etonnant que cette forme d’artisanat qui consiste à fabriquer des cercueils de toutes formes, au goût du défunt, ces cercueils faits à la  main peuvent être de n’importe quelle forme : fruits, animaux, poissons, automobiles, avions… il n’y a pas de limites, la seule étant l’imagination ! On pourrait en faire un musée d’art moderne…

Installation à notre hôtel, « Accra City »

 

Jour 15 – 06/12/2017 : ACCRA / AMSTERDAM

L’avant-midi est consacrée à la visite du Musée National, le plus grand et le plus vieux des musées du pays, il abrite une fascinante collection de trésors historiques du Ghana, rappelant son glorieux passé. Vous pourrez notamment y admirer les fameuses poupées « akua ba », les têtes funéraires en terre cuite, les vases rituels « kuduo » etc…

Tour panoramique de la capitale du Ghana, intéressante ville où se reflètent aussi bien les quartiers modernes, à l’architecture anarchique, et les vieux quartiers où coexistent les activités traditionnelles.

Déjeuner puis un peu de temps libre.

Quelques chambres à disposition pour se rafraîchir avant notre départ pour l’aéroport.

Notre vol retour est prévu à 22.05’, à destination d’Amsterdam. Vol de nuit…

 

Jour 16 – 07/12/2017 : AMSTERDAM / BRUXELLES

Arrivée à 05.50’ à Amsterdam. Transit puis correspondance pour Bruxelles à 07.34’, arrivée à 09.08’ à l’aéroport de Bruxelles National.

Prix et conditions :

 

Prix de ce voyage par personne : 3.965 euros

Supplément single : + 680 euros  (nous acceptons les demandes de chambres à partager, sous réserve de disponibilité bien sûr).

 

Ce prix comprend :

  • Les vols réguliers Air France/KLM, taxes d’aéroports comprises (selon montant en vigueur au 15/12/2016),
  • Le circuit tel que décrit, sur base de la pension complète, commençant au petit déjeuner du jour 2 au déjeuner du jour 15,
  • Le logement sur base des hôtels indiqués dans notre programme, ou similaires (tous avec confort de classe moyenne à bonne, avec sanitaires privés),
  • Le circuit en minibus (un ou plusieurs selon la taille du groupe), climatisés,
  • L’assistance de guides locaux et d’un accompagnateur de Gulliv’air,
  • Les visites telles qu’indiquées dans notre programme,
  • De l’eau minérale disponible dans le véhicule, de même qu’une pharmacie portable également à bord,
  • La tva, les taxes diverses, la prime du fonds de garantie

Ce prix ne comprend pas :

-Les boissons au cours des repas

-Les frais de visas (voir ci-dessous, rubrique VISAS)

-Une éventuelle assurance-voyage (nous contacter)

-Les pourboires d’usage international (porteurs de bagages, guides et chauffeurs)

-L’accès aux aéroports (navettes facultatives mises en place).

-Eventuelles taxes liées aux prises de photos et vidéos

Informations pratiques :

  • VISAS/ FORMALITES/VACCINS  : les frais de visa ne sont pas inclus dans notre tarif, et ce pour plusieurs raisons. A l’heure actuelle, il est nécessaire d’avoir un visa pour chacun des trois pays, à obtenir avant le départ pour deux des trois pays. Mais d’ici le départ il est possible que les modalités pourraient être changées, car il existait jusqu’il y a peu, un visa dit « de l’Entente » applicable conjointement pour les trois pays. Ce visa, actuellement, ne fonctionne plus mais pourrait être remis en place courant 2017… Nous vous tiendrons au courant de l’année. Si nous nous basons sur la situation actuelle, le visa pour le Ghana, séparé, coûte 70 €, ce prix est identique pour le Bénin. Pour le Togo, il est possible actuellement de l’obtenir sur place à la frontière pour 20 € l’entrée (nous avons 2 entrées au Togo). A ces prix il faut ajouter les frais de démarches auprès des ambassades. Dans ce domaine, les choses évoluent constamment…

    Pour ce voyage, un passeport encore valable 6 mois après le retour est obligatoire.

    Question vaccination, il est obligatoire de présenter le carnet de vaccination contre la fièvre jaune, ce vaccin doit être demandé dans un centre médical officiel (et non par votre médecin), par exemple l’hôpital Ambroise Paré à Mons, l’institut Pasteur de Lille, etc…

    Il est en outre fortement recommandé de suivre un traitement préventif contre la malaria, qui sévit en Afrique. Même si notre voyage se déroule en saison sèche, il n’est pas exclus de faire face à la présence occasionnelle de moustiques…

    Mieux vaut prévenir que guérir !

    Emportez votre pharmacie de voyage avec vos médicaments habituels, sans oublier ceux pour les troubles intestinaux.

     

    DEPART de Bruxelles :  à l’heure actuelle, notre départ est prévu de Bruxelles Midi par train TGV jusque Paris. Cette situation peut être provisoire, nous n’excluons pas la possibilité (comme nous avons pu le faire pour nos deux récents circuits en Argentine/Chili) d’obtenir d’Air France la possibilité d’un autocar affrété de Tournai ou Bruxelles, voire les deux, en remplacement du train. Ceci dépendra du futur nombre de participants et de la « bonne volonté » d’Air France….

     

    Déroulement du programme, visites, programme, accessibilité :  Un voyage en Afrique, plus qu’ailleurs dans le monde, nécessite une souplesse d’organisation et d’esprit de groupe. Là bas les notions horaires et d’organisation ne sont pas aussi précisées et rigides qu’ailleurs, de même nous nous réservons le droit de modifier ou d’adapter nos visites en fonction d’impératifs locaux. Il est  aussi possible d’ajouter l’une ou l’autre visite si l’occasion le permettrait, par exemple un village en cours de route le jour d’un marché, une fête locale etc… notre programme est mis en place près d’un an à l’avance, des modifications peuvent intervenir entretemps, merci pour votre compréhension. En ce qui concerne les hôtels, les noms d’hôtels indiqués sont cités à titre informatif et parfois provisoire, ils peuvent être remplacés si la nécessité ou la disponibilité devait se ressentir, un établissement similaire ou supérieur pourra être confirmé ultérieurement, les choses changent vite en Afrique ! Tous nos hôtels actuels offrent un confort suffisant, fonctionnel, sans être luxueux.

    Certaines étapes peuvent être relativement simples, mais le choix est souvent restreint dans ces contrées. L’essentiel de l’itinéraire se déroule sur routes goudronnées, mais nous utiliserons aussi occasionnellement des pistes « tôles ondulées » ou de terre.

    Le voyage tel que nous vous le présentons est accessible à toutes et tous, et ne demande pas de conditions particulières de santé, une bonne forme est suffisante.

     

    Prix du voyage : Notre prix a été calculé selon les éléments tarifaires en vigueur au 15/12/2016, si une hausse significative devait intervenir jusqu’à  21 jours avant le départ, nous pourrions être amenés à revoir notre prix en conséquence. Ceci concerne les cours de change, les cours des carburants, le montant des taxes d’aéroports etc…

    De même, ce prix a été calculé sur base de la participation de 18 personnes minimum, si ce nombre n’était pas atteint, nous pourrions également être obligés d’adapter notre prix en fonction d’un nombre plus restreint d’inscrits. Selon les demandes actuelles, nous devrions connaître un beau succès pour ce circuit et atteindre ce nombre…

     

    Navettes domicile/aéroport/domicile :  comme pour tous nos voyages « maison », nous mettrons en place un service de navettes au départ de votre domicile, vers l’aéroport, et vice-versa. Ce service est facultatif et par conséquent non inclus dans le coût de notre voyage. Comptez une cinquantaine d’euros en moyenne aller/retour par personne dans le cas d’un aller/retour de Zaventem.

     

    Climat : afin de réaliser ce voyage dans les meilleures conditions climatiques, nous avons opté pour la meilleure saison pour le programmer. Les températures seront très supportables et nous partirons surtout en saison sèche, cela signifie un taux d’humidité moins élevé, moins de moustiques et températures agréables. Moyennes minimales et maximales (nocturnes/diurnes) : Lomé, Cotonou et Accra : 23°/31°, nord Togo et nord Bénin 18°/33°. Peu de risque de pluie.

     

    Monnaies locales :  Le franc CFA au Bénin et au Togo, au Ghana la monnaie locale s’appelle le Cedi ghanéen. Prévoir des euros pour le change sur place.

     

    Guides de voyage : actuellement le choix est assez restreint, il existe par pays une édition de la collection Petit Fûté, fort bien réalisées. Il existe aussi un guide de l’Afrique de l’Ouest chez Lonely Planet. Un voyage bien préparé est déjà un voyage réussi…

     

    Places disponibles : nous avons actuellement 22 places à notre disposition. En aucun cas nous ne dépasserons le nombre de 25 voyageurs, la capacité hôtelière dans les régions visitées ne permettant pas de grands groupes. Accompagnement par Yvon Dessoignies, de Gulliv’Air (qui a déjà prospecté le Bénin voici quelques années, avec enthousiasme).

     

    Organisation, inscriptions :

  • Ce circuit d’exception vous est proposé par l’agence « Gulliv’air » à Tournai – Rue de l’Yser, 22 – 7500 Tournai – Tel 069/67.317.35 – yvon@gullivair.be – lic A5912Un acompte de 30% est demandé lors de votre réservation, le solde étant à régler un mois avant le départ. Nous avons confié la réalisation technique de ce voyage au touropérateur belge « Travel Sensation » (lic 5626) et plus particulièrement à Mr Simon Lemaire, spécialiste et passionné de l’Afrique de l’Ouest. En cas d’annulation de la part du voyageur, ce sont les conditions générales de ce voyagiste qui seront d’application.

     

     

 

Bam, Rayen, Mahan, Kerman, Neyriz

Les citadelles du désert : Bam

Bam était –mais est toujours- un site exceptionnel, c’est une formidable forteresse située au sud-est de l’Iran, à proximité du désert de Lut. Bam a malheureusement été en grande partie détruite par un violent tremblement de terre qui toucha le site et la ville en décembre 2003, causant la mort de 50.000 personnes. Depuis, peu à peu les restaurations en cours permettent de retrouver en partie la splendeur de Bam, dont le travail de restauration mérite la visite du site.

 Les citadelles du désert : Rayen

Depuis le tremblement de terre qui a ravagé le site de Bam, les autorités ont décidé de restaurer le site moins connu de Rayen, situé lui aussi dans la même région. Cinq fois moins vaste que Bam, Rayen ne manque pas de séduire les visiteurs, qui peuvent admirer ces ruines qui laissent imaginer l’importance du site autrefois.

La ville de Mahan :

Sur la route des voyageurs qui partent de Kerman pour se rendre à Bam, se trouve la petite ville de Mahan. Deux curiosités, entre-autres, justifient une visite de cette ville, un mausolée  puisqu’il recèle la dépouille d’un important derviche, toujours vénéré, et des jardins persans en plein désert, un site inouï au vu de la sécheresse de la région, ce sont les Jardins du Prince. Bonne visite…

Kerman, ville étape vers les contrées du désert…:

La ville de Kerman est une ville devenue importante par sa situation géographique, dernière grande ville avant les contrées du désert, en direction du sud-est et les frontières afghanes et pakistanaises. Cela a fait de Kerman une ville de commerces et d’échanges. Une ville où nous visiterons le bazar et un ensemble urbanistique religieux intégré, où nous visitons aussi un ancien hammam.

Neyriz,  une mosquée, des paysages :

A mi-chemin entre la ville de Kerman et Shiraz apparaisent des paysages désertiques où ça et là se trouvent des petites villes, c’est le cas de la petite ville de Neyriz, où nous faisons une brève étape, le temps d’un repas de midi et d’une visite à la très vieille mosquée, très bien restaurée.

Autres visites : retour Iran

Ispahan

La mosquée de l’Imam :

La mosquée de l’Imam de Ispahan se trouve en accès direct de la place de l’Imam, ancienne Place Royale. C’est probablement le monument le plus impressionnant de la ville, et l’une des plus grandes mosquées du pays.

Le palais d’Ali Qapu  et la mosquée Lotfollah :

Voici deux des plus beaux monuments non seulement d’Ispahan mais aussi du pays, le palais d’Ali Qapu est un beau témoignage de l’époque fastueuse du règne de Shah Abbas, tout autant que la splendide mosquée qui lui fait face, la mosquée Lotfollah.

Le palais Chehel Sotoun et le pavillon Hacht Behecht :

Visite de deux palais de charme dans la ville d’Ispahan, entourés de jardins et bassins d’eau, le Palais Chehel Sotoun fut un palais de réception et d’apparat, le pavillon Hacht Behecht avait un rôle similaire mais plus privatif pour le roi et sa famille. Tous deux sont superbement décorés. on terminera par un restaurant digne d’un palais lui aussi..!

La mosquée du Vendredi et bazar populaire :

La mosquée du Vendredi d’Ispahan est un véritable musée d’architectures islamiques, présentant de très nombreux témoignages des différentes époques et dynasties. Son entrée est, par le fait de sa situation historiques, à l’entrée du bazar, avec ses nombreuses échoppes et types de vendeurs dont la population a besoin. On est loin de l’atmosphère touristique du bazar du centre ville.

 Le quartier Armenien :

Autrefois, à l’époque de Shah Abbas, la communauté arménienne était très nombreuse en Iran et surtout à Ispahan, elle occupait la fonction du commerce international et ses artisans étaient renommés. Cette communauté, plus restreinte de nos jours, est toujours présente, nous allons visiter la cathédrale et le musée.

Le Pont Khadju et l’hôtel « Abbasi » :

Les ponts font partie du paysage urbain de la ville d’Ispahan, hélas plus aucune eau n’y circule sous leurs arches, mais ils existent et font partie du patrimoine, le pont Khadju en est l’exemplaire le plus connu.

Nous n’y avons pas logé, mais nous avons visité l’hôtel Abbasi, un hôtel historique construit sur la base d’un ancien caravanserail. nous y avons aussi pris un dîner, histoire de vivre davantage son atmosphère…

Autres visites : voir Iran

Chypre Nord

GULLIVAIR_WEB_033

Ces voyages vous sont proposés par l’agence « Gulliv’air » à Tournai,

rue de l’Yser, 22 – 7500 Tournai. Tel 069/67.17.35,

gullivair@skynet.be

 

Dimanche 09 avril 2017 : Bruxelles/Ercan via Istanbul.

Rendez-vous à l’aéroport de Bruxelles National pour notre envol à destination de Chypre Nord. Décollage à 07.45’ pour Istanbul par le vol de Turkish Airlines, arrivée à 12.05’ –transit- et correspondance à 13.35’ pour notre arrivée à 15.15’ à Ercan (heure locale, + 1 heure).

Accueil par notre correspondant et transfert à Kyrenia, la plus agréable localité de villégiature de Chypre Nord, et la plus touristique aussi avant l’invasion turque de 1974 qui sépara l’île.

Rapide tour d’orientation avant votre installation.

Vous vous installerez dans un très bel hôtel élégant au centre de la localité, le « Colony » aux abords de la vieille ville et du bord de mer, géré par la chaîne britannique « Arkin », synonyme de qualité. Il est de catégorie 5 étoiles selon les normes locales, c’est un hôtel récemment construit à partir d’une bâtisse ancienne, de style colonial anglais. Un hôtel très cosy car ne possédant que 94 chambres, luxueusement aménagées et confortables. Une piscine sur le toit a été ajoutée au printemps 2016, de sa terrasse, la vue embrasse toute la ville et les montagnes du Bechparmak en toile de fond. Vous n’aurez qu’une très courte promenade à faire pour arriver au vieux port, la cité est également très commerçante, et s’étend vers de nouveaux quartiers où le shopping est largement présent.

Ce soir, vous goûterez déjà à l’ambiance du vieux port avec un dîner au restaurant « Sandal », et ses spécialités de poissons.

 

Lundi 10 avril : Kyrenia et ses trésors.

Visite du château de Kyrenia et ses musées, la vieille ville.

Kyrenia est le nom grec de cette jolie cité, de nos jours beaucoup de gens, y compris à Chypre Nord, gardent ce nom, mais en réalité, depuis l’occupation turque, elle s’appelle désormais Girne, c’est son nom officiel actuellement même si les deux appellations restent reconnues.

Les tours qui se dressent encore ici et là, ainsi que les ruelles sinueuses, les venelles et le labyrinthe des anciennes maisons vénitiennes témoignent encore de l’existence de cette ville autrefois fortifiée. Le port en forme de fer à cheval avec ses voiliers et yachts, son fort impressionnant et les montagnes sauvages en arrière-plan confèrent à Kyrenia un charme rare en Méditerranée. Nous vous emmenons justement au fort, construit à l’emplacement d’une fortification romaine par les Byzantins, agrandi par les Lusignan (Croisés venus de France), et occupé à partir de 1570 par les Ottomans. Le fort possède de beaux témoignages de cette histoire, mais le « clou » reste toutefois la visite du « The Shipwreck », où vous découvrirez les vestiges soigneusement reconstitués et le chargement d’un navire antique grec chargé d’amphores, qui a sombré durant une tempête il y a 2.300 ans.

Après la visite, déjeuner au restaurant « Hemden ». Un peu de temps libre. En fin de journée, embarquement avec dîner à bord d’un bateau privatisé de Sabrina Boat Tours.

Retour à votre hôtel.

 

Mardi 11 avril : Une Capitale entre deux cultures, Nicosie !

Une passionnante journée vous attend, elle vous permettra de visiter les curiosités historiques de la partie ottomane, mais aussi de faire une incursion en partie grecque (n’oubliez pas votre document d’identité, obligatoire !) de Nicosie.

La capitale Nicosie est désormais la seule ville au monde encore séparée par une « ligne Verte », et administrée par l’ONU. Désormais pour les voyageurs, le passage de l’une à l’autre partie de la ville est très aisé et facilité par les autorités respectives.

On l’appellera Lefkosa côté turc, et Nicosia côté grec.

Une belle route financée par les saoudiens nous permettra un accès rapide à la capitale, une ville où les Lusignan et les Ottomans ont construit de très beaux édifices que nous verrons lors de cette visite.

Vous visiterez bien entendu le plus important monument, la mosquée Selimiye, l’ancienne cathédrale Ste Sophie, érigée en style gothique vers 1215 au moment où Nicosie fut la capitale du royaume franc des Lusignan. Après la conquête des turcs en 1571, elle a été transformée en mosquée, deux minarets ont alors été ajoutés, et toutes les statues chrétiennes ont été enlevées. Mais le splendide jeu de lignes gothiques a heureusement été conservé. Tout à coté de ce monument impressionnant, se trouvent d’autres anciennes églises, elles aussi transformées et restaurées,  c’est l’ensemble du Bedestan, unique est son architecture mélangeant l’art byzantin, gothique et vénitien. Durant la domination turque, il servit d’entrepôt et de marché couvert. Continuation vers le quartier otttoman Arapahmet (en rénovation) et la cité de Siamanbahce.

Le lieu où vous prendrez votre déjeuner est un endroit magnifique et admirablement restauré, il s’git d’un ancien caravansérail, le Büyük Khan, où désormais se trouvent quelques restaurants (dont le « Sedirhan » où vous prendrez votre repas dans ce cadre historique merveilleux), mais aussi de très nombreuses boutiques d’artisanats en tous genres.

Après ce déjeuner, à pieds vous arriverez rapidement à la fameuse et célèbre « Ledra Street » partagée entre les deux communautés, une rue piétonne, très commerçante, qui vous permettra de vous rendre côté grec (présentation de votre document d’identité au check-point), et visiter en premier lieu la Tour Charcolas avec sa vue panoramique très étendue sur toute la ville. Nous prévoyons aussi la visite du musée archéologique avec guide local grec.

Retour à Kyrenia. Dîner buffet à votre hôtel.

 

Mercredi 12 avril : excursion St Hilarion et ses alentours.

Ce matin, un petit tour au pittoresque marché de Kyrenia et ses produits du terroir, ses légumes et fruits frais.

Visite du château médiéval de St Hilarion, situé dans un cadre grandiose. A l’origine, c’était un très modeste monastère construit par les Byzantins à l’endroit où un ermite palestinien a trouvé la mort en 372. Les Lusignan se sont appropriés le site, et en ont fait une forteresse située en hauteur sur des rochers escarpés. Grâce à cette implantation stratégique, Chypre est devenue le poste chrétien le plus avancé en Méditerranée Occidentale à l’époque de la conquête de Jerusalem par les Croisés. Les ruines sont encore bien éloquentes et sont accessibles à tous. Continuation à travers les montagnes du Bechparmak vers Kyrenia Rock, Alevkaya pour aboutir à l’église byzantine d’Antiphonitis et ses fresques. Déjeuner pique-nique en cours de route dans l’enceinte du monastère. Possibilité d’une randonnée sur place pour les amateurs (à voir selon temps disponible et intérêt des participants).

Retour à votre hôtel, dîner.

 

Jeudi 13 avril : Famagouste et la péninsule de Karpass.

Une bien belle journée vous attend, elle vous emmènera en premier lieu vers le point extrême Est de l’île de Chypre, la péninsule de Karpass, zone naturelle protégée et de nature sauvage. A cette pointe Est, vous verrez en premier lieu le monastère de St Barnabas (actuellement en cours de travaux de restauration, visite probablement limitée si travaux non terminés). Ce monastère a été construit à côté de la tombe de St Barnabé et de la source sacrée, on dit que St Barnabé a sauvé des marins grâce à cette eau de source naturelle…

Nous suivrons la côte sud où un vaste panorama s’étend sur la « Plage d’or », zone protégée où viennent pondre les tortues. Les constructions ne sont pas permises sur cette portion du littoral et cette plage de sable à perte de vue. Sans cette restriction, l’endroit serait vite devenu une nouvelle Costa Brava !

Salamis est notre étape suivante, c’est le plus grand site archéologique de Chypre nord et le mieux conservé. Fondé par les grecs, la cité possédait une situation stratégique vitale pour le commerce vers l’Asie et le Moyen Orient, elle a attisé les convoitises et les conquêtes pour la possession de la ville virent passer les Perses, les Grecs et le Romains avant d’être reconstruite sous le nom de Constantia sous l’empereur byzantin Constantius au 4ème siècle après J.C.

Déjeuner à Famagouste à la fameuse pâtisserie Petek qui fait aussi…des pâtes !

Vous voici à Famagouste, une ville chargée elle aussi d’histoire…

De nos jours, elle s’appelle Gazimagusa en turc.

« Un port de mer de Chypre » que Shakespeare a choisi pour cadre pour sa tragédie « Othello » en 1603.

La vieille ville est entourée d’impressionnantes fortifications vénitiennes, renforcée par 15 bastions. Nous nous dirigerons vers la Citadelle, également connue sous le nom de « Tour d’Othello », construite au 12ème siècle par les Lusignan pour se protéger des dangers d’outre-mer. C’est l’âge d’Or de Famagousta, à cette époque on parle d’elle comme l’une des plus belles villes de Méditerranée, une des plus commerçantes aussi, grâce à ses échanges de denrées en tous genres entre l’Europe et les contrées asiatiques et du Levant.

En 1492, les Vénitiens conquirent la cité, y reconstruises à leur manière les forts, les témoins de cette occupation sont clairement les Lions de St Marc qui ornent la porte d’accès.

Dans la vieille ville, vous visiterez la belle cathédrale St Nicolas, de style gothique, maintenant également devenue mosquée Lala Mustafa Pacha, construite vers 1300 suivant le modèle de la cathédrale de Reims. C’est ici que les rois Lusignan, après leur couronnement à Nicosie, recevaient le titre symbolique de « Roi de Jerusalem ». Depuis sa reconvention, elle a été dotée d’un minaret.

Nous jetterons un œil ensuite vers un endroit assez incroyable de nos jours,… jouxtant la ville de Famagouste, se trouve la station de vacances abandonnée de Varosha, un endroit à peine croyable et qui est l’enjeu des négociations entre les entités grecques et turques. Varosha, avec son immense plage de sable fin, était l’une des stations balnéaires parmi les plus fréquentées en Méditerranée, elle recevait des milliers de touristes. Mais le sort en décidé autrement lors de l’invasion turque de 1974, la ville qui se trouvait sur la ligne des hostilités, fut abandonnée et vidée de ses habitants. Seule l’armée turque l’occupe aujourd’hui, il est désolant de voir ce front de mer de plusieurs kilomètres devenu ville-fantôme… étonnant…

Sur notre trajet retour vers Kyrenia, nous nous arrêterons dans une taverne traditionnelle « Klepini » au village de Arapköy, connu pour ses spécialités de poisson et de viande grillée ainsi que ses mezes.

Retour à votre hôtel après cette journée mémorable.

Vendredi 14 avril : L’Ouest sauvage

Aujourd’hui pas de monuments aussi grandioses, mais un visage plus sauvage, plus authentique et plus inattendu aussi de Chypre Nord.

Nous partons d’abord vers Güzelyurt (autrefois Morphou en grec) pour visiter une très jolie église orthodoxe, devenue musée (c’est pourquoi vous pourrez y prendre des photos, notamment de la belle iconostase magnifiquement ouvragée), elle a pour nom Aghios Mamas, et date de l’époque byzantine.

Vous visiterez ensuite, juste à côté, le musée archéologique, un peu poussiéreux certes, mais qui présente des objets importants trouvés dans les sites voisins que vous découvrirez ensuite.

Précisément, le site de Voumi vous attend, les ruines du palais perse sont peu éloquentes, mais le site est important dans l’histoire ancienne et il vaut surtout pour le beau panorama qui se découvre sur le littoral.

A Soli, vous verrez de nombreux restes de mosaïques de ce que fut l’un des 10 anciens royaumes villes-état de Chypre. Un théâtre pouvant accueillir 4000 spectateurs, une basilique et une agora datant de l’époque romaine complètent le site.

Déjeuner pique-nique en cours de visite, dans cette nature encore sauvegardée où se développent un tourisme et une agriculture écologique et responsable.

Nous traversons la ville de Lefke, où quelques vestiges ottomans subsistent, mais nous venons ici pour visiter un site étonnant, le mausolée d’un personnage « haut en couleurs » et un peu extravagant, il s’agit du mausolée de Sheikh Nazim, un saint sufi moderne. Cérémonie Hadhrah Jummah.

La région est très connue pour ses orangers, nous ne manquerons de faire un petit arrêt pour déguster un jus frais « Chez Sahin ».

En parlant d’agrumes, saviez-vous que l’écrivain anglais Lawrence Durell a écrit son célèbre roman « Citrons acides » ici, à Chypre Nord ?

Nous revenons sur Kyrenia, dîner au restaurant « Hemden » et nuitée dans votre hôtel.

 

Samedi 15 avril : Visite chez les Maronites, et Bellapaïs.

Une journée contrastée en vue…

Nous repartons d’abord vers l’Ouest, cette fois notre but est le village maronite de Kormacit, où vivent encore des catholiques d’Orient venus du Liban, l’occasion de découvrir encore une autre facette des populations de Chypre. Il s’agit, certes, d’une population devenue âgée mais dont les descendants veillent à garder des traditions vivaces. Parmi celles-ci, vous verrez la préparation du pain dans le four traditionnel de Tante Ema, puis vous visiterez le musée ethnographique et les deux églises du village. Si nous en avons la possibilité, rencontre avec le Père francophone de l’église. Déjeuner maronite au village.

Retour sur Kyrenia et un peu de temps libre.

Ce soir, vous allez vivre un moment des plus agréables et une ambiance plutôt « d’exception »… en fin de journée, aux lumières du soleil couchant, nous avons prévu de vous faire visiter les ruines bucoliques et splendides de l’abbaye de Bellapaïs, un monastère de style gothique dont les vestiges dominent le paysage, d’un côté Kyrenia et les flots de la Méditerranée et de l’autre les cimes dentelées de la chaine montagneuse du Pentadactyle, le décor est d’une beauté exceptionnelle. Vous plongerez dans la magie de ces ruines gothiques les plus gracieuses du Levant. Le monastère a été fondé en 1205 comme gîte pour les moines augustins venant de Jerusalem. Mais la partie la plus importante fut construite sous le règne de la dynastie des rois Lusignan (1192-1489). De belles voûtes gothiques, un réfectoire spacieux d’une église construite à l’âge d’or du gothique français, la superbe cour intérieure bordée de cyprès confèrent au charme du site et témoignent du riche passé de « l’abbaye de la Paix », un surnom qui lui convient encore maintenant à son environnement.

Pour que vous puissiez profiter pleinement de cette visite, vous aurez une visite privatisée pour notre groupe après les heures d’ouverture normales ! Ce n’est pas tout, un dîner vous attend ensuite en bordure du site éclairé, au restaurant « Kybele » (« Jardin du monastère ») en formule gala et concert privé (folfkore chypriote ou musique classique selon possibilité à cette date), boissons illimitées !

Retour à votre hôtel pour votre dernière nuitée à Kyrenia.

 

Dimanche 16 avril : l’heure du retour a sonné…

Grasse matinée ou temps libre… vers 11.30’ sonnera l’heure du départ de Kyrenia pour Nicosie. Déjeuner en ville puis temps libre pour des derniers achats de souvenirs au Büyuk Khan ou ailleurs. Vers 14 heures, départ pour l’aéroport d’Ercan.

Notre vol retour se déroule comme à l’aller, avec une courte escale à Istanbul. Décollage prévu à 16.20’ pour Istanbul, arrivée à 18.00’ –transit- puis départ d’Istanbul à 19.20’ pour une arrivée prévue à 21.50’ à Bruxelles.

Si vous avez opté pour notre service de navettes, retour à votre domicile par ce service facultatif.

Prix, conditions et informations :

 

Prix de ce voyage :  1.845 €

Supplément chambre single : + 235 € (nous acceptons, dans la mesure du possible, les demandes de chambres à partager)

 

Ce prix comprend :

  • Les vols internationaux sur vols réguliers de Turkish Airlines, taxes d’aéroports comprises (valeur 190 € à ce jour 05/09/2016)
  • Le séjour à l’hôtel « Colony », 5***** normes locales, sur base de chambre double/twin,
  • La pension complète selon les repas indiqués dans notre programme, à l’hotel, en pique-nique en cours d’excursions, en différents restaurants locaux sélectionnés par notre correspondant local,
  • L’assistance d’un guide francophone et d’une accompagnatrice de « Gulliv’Air » Tournai,
  • Les taxes diverses, la tva belge, la prime Fond de Garantie,
  • Les entrées aux curiosités citées dans notre programme.

 

Ce prix ne comprend pas :

  • Vos boissons, vos dépenses personnelles,
  • Une éventuelle assurance voyage (possibilité d’assurance annulation seule = 5.5 % du montant total, d’une assurance complète : 6.5 %, ou d’une assurance assistance-rapatriement seule)
  • L’accès à l’aéroport de Bruxelles, comme d’habitude, nous mettrons en place un service de navettes domicile/aéroport/domicile, facultatif (comptez environ 50 à 55 € par personne grosso modo)
  • D’éventuelles autres activités pouvant se présenter sur place et facultatives,
  • Les pourboires d’usage international (guide, chauffeur, éventuels porteurs de bagages).

 

Remarques : Notre prix a été calculé sur base des tarifs en vigueur en début septembre 2016, en fonction des différents éléments constituant un prix de voyage total, si l’un ou l’autre de ces éléments devait subir une augmentation significative, nous nous verrions dans l’obligation de revoir notre prix en conséquence (fluctuation éventuelle du cours des carburants, taxes d’aéroports etc.).  de même, notre prix a été calculé sur base de la participation de minimum 20 participants, si ce chiffre n’était pas atteint, nous pourrions également revoir notre prix en fonction du nombre de voyageurs inscrits. Nous disposons actuellement de 25 places d’avion en totalité, de 11 chambres doubles/twins et trois chambres singles).

 

Formalités : Vous partirez  Chypre, donc une simple carte d’identité ou un passeport encore valable durant 6 mois après le retour, suffit pour rentrer dans l’île. Même si Chypre Nord est officiellement occupée par la Turquie, il n’y a pas la nécessité d’un visa turc pour les belges.

 

Santé : Rien de spécial à signaler. Emportez vos médicaments habituels.

 

Climat :

Le printemps à Chypre est extrêmement agréable, souvent ensoleillé, peu de risques de pluies, avec des températures de l’ordre de 23° de moyenne en milieu de journée. Les journées sont déjà longues. L’été il fait très chaud dans cette île, nous préférons éviter cette saison trop chaude. Les matinées et soirées peuvent être encore fraîches.

 

Lecture : Il n’existe pas de guide exclusivement consacré à la partie turque de Chypre, les guides existants sont dédiés à l’ensemble de l’île. Le Petit Fûté devrait sortir une nouvelle édition fin 2016 avec une cinquantaine de pages consacrées à la partie Nord. (j’ai effectué en mars dernier un voyage de prospection, organisé par notre agence réceptive, où précisément participait un journaliste du « Petit Fûté » en vue de cette nouvelle édition. Y. Dessoignies)

Au rayon lecture, pour vous imprégner de l’atmosphère de Chypre lors de l’occupation britannique, nous vous suggérons de lire le roman de Lawrence Durell, « Citrons acides ».

 

Programme de visites : Ce programme étant prévu environ 7 mois avant son départ, nous nous réservons le droit de modifier l’ordre des visites ou leur contenu en cas d’impératif nécessitant une adaptation du programme, toujours dans l’intérêt du groupe. Le rythme de ce voyage assez relax grâce à son

programme de visite « en étoiles » au départ d’un lieu de séjour très central !

 

Informations et réservations :

Ce voyage vous est proposé par l’agence « Gulliv’Air », Rue de l’Yser, 22 à 7500 TOURNAI, Belgique – tel 069/67.17.35 – gullivair@skynet.be

Pour que votre inscription soit validée, nous demandons un acompte d’usage de 30% du montant total du voyage, le solde étant à régler un mois avant le départ.

En cas d’annulation de la part du voyageur , seuls les frais réels seront d’application selon le montant qui sera communiqué par la compagnie aérienne et notre prestataire local. Nous collaborons avec l’agence locale chypriote « Sidetours », dont la représentation française est assurée par Mme Catherine Viger, Maheo Connections à Paris, qui est notre intermédiaire.

 

 

 

Kazakhstan et Kirghizistan

GULLIVAIR_WEB_033

Ces voyages vous sont proposés par l’agence « Gulliv’air » à Tournai,

rue de l’Yser, 22 – 7500 Tournai. Tel 069/67.17.35,

gullivair@skynet.be

Jour 01 – 22/07/2017 – Bruxelles / Istanbul / Astana

 

Rendez-vous à l’aéroport de Bruxelles National vers 09.50 devant le comptoir d’enregistrement du vol Turkish Airlines, pour l’enregistrement de notre vol vers Istanbul prévu à 11.50’,  un vol de 03.25’ en Airbus A330 nous permettra de rejoindre Istanbul où nous arriverons à 16.15’ heure locale. Transit et continuation à 18.15’ pour notre envol à destination d’Astana, où  un vol de 04.45’ en Boeing 737 nous permettra de rejoindre le Kazakhstan.

 

Jour 02 – 23/07/2017 – Astana

Arrivée à 02.10’ heure locale à Astana (4 heures en plus par rapport à chez nous)

Formalités d’entrée dans le pays, accueil par notre correspondant et transfert à notre hôtel. Courte nuitée, un peu de repos mais notre découverte de la nouvelle capitale kazakh nous attend. Nous commençons par la Place de l’Indépendance (depuis 1991), la stèle d’Eli Kazakhe (91 mètres de haut), la mosquée de Khazret Sultan et le Palais de la Paix et de la Réconciliation. Déjeuner en cours de visites.

Etonnante métropole que cette nouvelle capitale qui a vu le jour au printemps 1997 , décidée par le président actuel Nazarbaïev comme nouvelle capitale du pays, au détriment d’Almaty, située à un millier de km. Astana était autrefois une petite ville  qui s’appelait Akmola (ou encore Tsélinograd sous le règne du président soviétique Krouchtchev), c’est une ville totalement artificielle, pur produit ambitieux du président pour faire de cette ville une vitrine du dynamisme économique que connaît le pays. Site en construction permanente, Astana a vu sa population plus que doubler depuis que le gouvernement s’y est installé, et son architecture futuriste excentrique, aidée par l’aide de grands architectes de réputation mondiale, résume la vision du monde d’un seul homme, mégalo, symbolisant sa réussite et la démesure.

Diner et logement à Astana. Hôtel « Kazzhol », « Jelsomino » ou similaire.

 

Jour 03 – 24/07/2017 – Astana –Expo 2017

Nous consacrons notre journée pour la visite de l’Expo Internationale.

L’Exposition, qui se tiendra sur un site de 25 hectares, sera ouverte du 10 juin au 10 septembre 2017.Les Etats Membres du BIE ont élu le Kazakhstan comme hôte de l’Expo 2017 lors de l’Assemblée Générale du 22 novembre 2012, et l’Expo 2017 Astana a été formellement reconnue par l’Assemblée Générale du 11 juin 2012,  seules deux villes dans le monde étaient en compétition, Liège et Astana, la première avait obtenu 44 votes, la deuxième en a obtenu 105. La dernière Exposition Spécialisée en date avait lieu en 2012 à Yeosu, en République de Corée, sur le thème « Pour des côtes et des océans vivants ». Organisée sur le thème « Energie du Futur », l’Expo 2017 aura trois sous-thèmes – Réduire les émissions de CO2, Vivre l’efficacité énergétique, et Energie pour tous. Ceux-ci permettront de présenter un état des lieux de l’énergie aujourd’hui, et de mettre en avant des solutions durables et des innovations technologiques. Plus de 5 millions de visites y sont attendus et les organisateurs de l’Expo 2017 estiment  que près de 100 pays y seront représentés.

Si le thème est assez technique et sera assez complexe pour nous visiteurs « classiques », l’expo vaut, comme toutes les Expos Universelles et Internationales, pour l’audace architecturale qui est mise en place, ce sera pour nous peut-être l’aspect le plus intéressant, et l’on peut compter sur les moyens mis en place par les autorités du pays pour faire de cet évènement une « carte de visite » importante pour l’image dynamique que veut présenter Astana à cette occasion. Nous voguerons ainsi nos regards de pavillons en pavillons pour admirer ces architectures mises en œuvre.

Déjeuner en cours de visite. Dîner. Nuit à notre hôtel.

 

Jour 04 – 25 juillet 2017 – Astana / Almaty

D’une capitale à l’autre…

Après notre petit-déjeuner, nous continuons nos visites de la futuriste Astana, à commencer par le Musée du  Président de la République Kazakhe, la tour Baiterek, -devenue le symbole l’Astana-,  le Khan Shatyr (l’une des réalisations exceptionnelles d’Astana, une structure de 150  m de haut en forme de tente, abritant un complexe de loisirs avec commerces de luxe et espace d’eau donnant l’illusion d’un rivage tropical) et le Palais de l’Indépendance.

En fin de journée, après un dîner , transfert à l’aéroport et envol pour Almaty, l’ancienne capitale du pays, qui autrefois s’appelait Alma-Ata.  Un vol d’une durée d’1.40’  nous emmènera à Almaty. Transfert à notre hôtel pour installation deux nuits hôtel « Kazzhol » ou similaire.

 

Jour 05 – 26 juillet 2017 – Almaty

Comme presque toutes les villes sur la bordure nord de la chaine montagneuse du Tian Shan (qui va jusque la Chine voisine), Almaty occupe le site d’une ancienne cité de la Route de la Soie, ravagée par les hordes mongoles et dont il ne reste aucune trace. Les kazakhs l’ont appelée Almaty du nom des pommiers locaux qui en faisaient sa renommée. Sous l’occupation soviétique qui dura 70 ans, la ville prit alors le nom d’Alma Ata. Aujourd’hui, la ville connaît une métamorphose et ne compte pas se faire oublier, ses nouveaux riches, qui habitent des immeubles hors de prix, conduisent de puissants 4×4, apprécient les nouveaux centres commerciaux, les restaurants et cafés chics à l’occidentale, et apprécient de fréquenter les nombreuses pistes de ski et installations sportives installées aux alentours. C’est une ville assez sophistiquée qui garde son cachet et son ambiance de l’époque soviétique révolue, avec ses nombreux espaces verts et ses monuments russes.

Nous y visiterons notamment le Parc des 28 soldats de la Garde de Panfilov, la cathédrale orthodoxe Zenkov et sa belle architecture, c’est aussi la plus grande église en bois d’Asie Centrale., construire sans un seul clou ! Grâce à sa tour de 56 m et à ses magnifiques peintures extérieures, elle inspira le respect par les autorités soviétiques. Durant leur époque, l’église servit de salle de concert et d’expositions, désormais elle a repris son rôle dans la communauté orthodoxe et des messes y sont à nouveau célébrées.

Nous ne manquerons pas le réputé Musée des instruments de musique traditionnelle.

Après nos visites, retour à notre hôtel. Dîner et nuitée.

 

Jour 06 – 27 juillet 2017 – Almaty / Parc d’Altyn-Emel

Aujourd’hui nous allons faire connaissance avec nos premiers sites de nature, nous allons dire « au revoir » à nos visites citadine s pour partir à l’assaut des montagnes et des paysages qui tout au long des prochains jours seront grandioses,  la nature à l’état pur nous attend… Notre journée nécessite environ 360 km, nous prenons le départ dès la fin de notre petit-déjeuner. Route pour le parc créé en 1996 au pied des montagnes Aktau et de Kututau. Ce vaste parc national de 4.600 km² au nord-est du lac Kapshagay mérite la visite pour ses beaux paysages désolés et ses sites naturels formés par l’érosion. Connu pour sa « dune chantante », qui bourdonne tel un moteur d’avion par temps sec, il abrite aussi les pétroghypes de Terekty et les 31 tumulus funéraires de Besshatyr, le plus grand ensemble de tombeaux scythes découvert à ce jour dans le monde.  Balade de quelques heures avec guide local  du parc national et déjeuner pique-nique en cours de route.

Découverte des colonnes de pierre « Oshaktas », de  la valle des « dunes chantantes » et arrêt à la source sacrée de Tchokmore Valikhanov.

Nous passerons la nuitée dans une guesthouse dans le parc Altyn-Emel.

Diner et logement.

 

Jour 07 – 28 juillet – Altyn-Emel / canyon de Charyn / Kol Saï

Des rouges canyons aux verts sapins…

Nous prenons un peu d’altitude pour notre itinéraire du jour, nous passerons de 710 à 1.800 mètres d’altitude, et avons une étape d’environ 350 km.

Nous partons pour le canyon de Charyn, sculpté dans la roche rouge par la rivière Charyn. Cette rivière a creusé un canyon de 150 à 300 mètres de profondeur dans les steppes situées à l’Est d’Almaty, les kazakhs le surnomme un peu pompeusement le « canyon du Colorado kazakh ». L’érosion a modelé dans la roche des formations étranges et colorées, surtout sur une partie du canyon surnommée « la vallée des châteaux » (« Dolina Zamkov »).

Tout comme Nicolas Hulot pour une des émissions « Ushuaïa », nous prendrons plaisir à visiter ce site avant de continuer notre voyage vers le village de Saty, à l’entrée du parc naturel de Kol Saï. Ce parc est connu pours ses lacs encaissés dans la montagne, qui se détachent sur les contreforts boisées et abrupts du Koungueï Alataou.  Ils sont situés entre 1.800 et 2.800 m d’altitude. Demain, nous ferons quelques randonnées accessibles à tous pour au moins voir 2 d’entre eux, sur les trois les plus connus, le dernier est plus difficilement accessible et nécessite de grimper à 2.800 m d’altitude, sur un dénivelé important, aussi nous nous contenterons des deux plus faciles d’accès.

Nous passerons deux nuits dans le parc de Kol Saï, répartis « chez l’habitant ».

 

Jour 08 – 29 juillet – Parc de Kol Saï

Comme écrit précédemment, notre journée est complètement « nature » et est consacrée aux promenades vers les lacs,  on les appelle les « perles du Tien Chan », appellation qui définit cette chaîne montagneuse commune à la Chine voisine et l’Asie Centrale. Leur écosystème est unique : ici les sapins poussent dans l’eau cristalline des lacs. Randonnées au cœur de la forêt par des pistes avant de déboucher sur un immense alpage où se trouvent des yourtes, des troupeaux de chevaux, de moutons… et peut-être que nous pourrons observer certaines variétés de gazelles, ainsi que des rapaces. Un pique-nique est prévu en cours de route.

Retour pour notre deuxième nuitée chez l’habitant dans nos maisons d’hôtes.

 

Jour 09 – 30 juillet – Kol Saï / Karakol (Kirghizistan)

Petit-déjeuner. Nous quittons nos familles d’accueil pour dire « au revoir » au Kazakhstan, nous partons en effet, par de belles routes de montagnes, vers le poste frontière de Keguen. Formalités frontalières puis continuation pour Karakol, petite ville étonnante située à l’extrême Est du célèbre lac Issyl-Koul au Kirghizistan.

A ce propos, Kirghizistan est le nom officiel de ce pays d’Asie Centrale, mais on utilise aussi deux autres appellations pour le nommer, vous lirez parfois aussi Kirghizie et Kirghiztan… c’est toujours le même pays ! Notre journée totalise 235 km.

Berceau du lac (Yssykköl en langue locale) et de la province du même nom, Karakol est une petite ville au passé extrêmement riche, à la croisée des courants commerciaux entre la Chine et l’occident, à la croisée aussi de l’histoire ancienne, de l’époque soviétique et du renouveau actuel dont le développement touristique est assez récent mais très important. La ville a été fondée au 16ème siècle et présente des témoignages de son passé. Habitée à l’origine par les russes, la ville accueille aujourd’hui de nombreux nomades qui se sédentarisent. Si Karakol vit à un rythme provincial avec sa production de bétails et ses petits marchés, elle n’en demeure pas moins une ville qui se modernise et qui possède même une école française !  Elle se trouve à 1.600 mètres d’altitude. Installation dans l’un des récents petits hôtels de style guesthouse, récemment construits

(« Amir » ou « Green Yard » ou « Tagaitaï »).

 

Jour 10 – 31 juillet – Karakol / Jety Oguz / Tamga

Après le petit-déjeuner, nous visiterons les curiosités de Karakol :  le Musée de Prjvalsky, l’explorateur russe et géographe de l’Asie Centrale, qui découvrit la race de cheval qui porte son nom (et dont nous avions vu un centre de protection en Mongolie dans notre voyage en 2014 ), l’insolite mosquée chinoise Dounghane, autrefois temple bouddhiste,  et l’église orthodoxe en bois.

Ensuite, à 25 km de Karakol, nous irons admirer les formations rocheuses de Yety Oguz, surprenantes falaises de grès rouge. Huit falaises rougeâtres sur une crête colossale s’imposent dans le paysage et nous donnent de belles opportunités de photos et petites balades. D’après les légendes populaires, ces formations seraient liées à des histoires  « d’amants au cœur brisé » et de « taureaux pétrifiés » par les dieux ! Si le canyon n’est pas particulièrement profond, il n’en demeure pas moins impressionnant, le site dégage de belles vues sur la région, notamment vers la vallée des Dragons.

Continuation vers la rive sud du lac Issyl Koul, pour une étape dans une charmante maison d’hôtes à Tamga.

 

Jour 11 – 01 août – Tamga /  l e lac Song Kul

Progressivement, nous allons passer de 1.600 mètres d’altitude à 3.016 mètres d’altitude dans l’itinéraire qui nous attend. Nous quittons les rives du lac pour prendre la direction de Kochkor, la vie y est assez animée et est connue pour son artisanat caractéristique, ses ateliers de tapis en feutre, aux motifs colorés et souvent vifs, que l’on appelle « shryrdak ». Nous nous y arrêterons à cet effet, et y prendre un déjeuner.

Notre objectif est maintenant le lac Song Kul, situé en altitude, la route se transforme souvent en piste, pas toujours facile, et après quelques cols franchis –dont celui de Kamal Ashu perché à 3.448 mètres d’altitude- , nous voici dans une immense cuvette, le lac entouré par les montagnes souvent couvertes de neige à leurs sommets, c’est le pays des nomades kirghizes et leur grande hospitalité.  Un havre de paix dans un paysage considéré comme l’un des plus majestueux paysages d’altitude au monde nous attend, un autre monde, celui des nomades, des grands espaces, là où le temps s’arrête…

Notre logement en est un aspect parmi les plus caractéristiques, nous logerons dans des yourtes aménagées pour les touristes. Désormais ces camps de yourtes se développent et se font concurrence, nous ne serons pas les seuls à vivre cette expérience…

Dans son écrin de montagnes baignées d’eaux turquoises, le lac Song Kul est une petite merveille prisée pour ses pâturages par les nomades. Ici nous ferons plus ample connaissance avec la vie nomade, celle des éleveurs, souvent coiffés de leur ak-kalpak. Nous partagerons pour quelques heures la vie quotidienne de ces peuples qui vivent hors du temps, en harmonie avec le cadre de vie naturel et ce qu’elle implique. Cette région est uniquement accessible que durant fin juin à tout début septembre, et se trouve isolée le reste de l’année.

 

Jour 12 – 02 août – lac Song Kul / Parc de Chon Kemin

Nous allons redescendre à des altitudes plus habituelles pour nous, notre étape est à 1.000 mètres d’altitude ce soir, environ 300 km de beaux paysages à nouveau nous attendent pour notre itinéraire.

Départ pour les gorges de Chon Kemin en empruntant une très belle route de montagne. La vallée est traversée par la rivière Chon Kemin qui forme sept lacs sur son parcours, dans un paysage de forêts denses et de glaciers. Chon Kemin est aujourd’hui classé comme parc national naturel protégé par les autorités pour sa densité en sapins et ses paysages surdimentionnés.

Notre étape du soir est une charmante guesthouse d’éco-tourisme dans le village d’Ashuu. Dîner et logement.

Jour 13 – 03 août – Chon Kemin – Bichkek

Retour vers la vie citadine…

145 km seulement nous séparent de la capitale.

En cours de route, arrêt à la tour Bourana, vestige de la Route de la Soie et les 80 stèles et statues de pierre provenant de tombes turques nomades des 6ème au 10èmes siècles.

Et voici arrivés dans la capitale kirghize, Bichkek, autrefois appelée Frounzé à l’époque de l’URSS .  Nous y arriverons pour le déjeuner.

Après-midi, tour d’orientation de la capitale, une ville assez fraîche, bien entretenue, aérée par ses parcs et allées bordées d’arbres centenaires. Située à 806 m d’altitude, elle dispose elle aussi, tout comme Almaty, d’une situation entourée de montagnes souvent enneigées, avec peu de pollution car Bichkek ne possède que très peu d’industries.

Tour de ville. Nous visiterons le musée éthnographique car le musée des Beaux Arts est actuellement fermé pour travaux de restauration et ne devrait rouvrir que durant 2017 à une date inconnue…  Nous verrons la place Ala-Too qui qui regroupe la plupart des bâtiments officiels et importants, le parc Panfilov…

Dîner. Nuit à l’hôtel « Plaza » ou similaire.

 

Jour 14 – 04 aout – Bichkek / Istanbul / Bruxelles

Il va falloir  nous séparer de l’Asie Centrale, c’est l’heure du retour…

Après un petit déjeuner matinal, départ pour l’aéroport de Bichkek pour notre vol retour vers Bruxelles. Notre vol est prévu à 10.25’ pour notre vol à destination d’Istanbul que nous atteindrons après  05.55’ de vol. Arrivée à 13.20’ heure locale, puis correspondance à 15.30’ pour une continuation vers Bruxelles. 03.30’ de vol plus tard, soit à 18.00’, heure locale à Bruxelles, nous voici arrivés à destination après un voyage hors du temps, insolite, en dehors des sentiers battus, après d’inédites découvertes

Prix et conditions :

 

Prix de ce voyage :  3.235 euros

Supplément chambre individuelle : 440 euros (pas de logement single lors de l’étape en yourte). Nous acceptons les demandes de chambres à partager, sous réserve de disponibilité bien entendu.

 

Ce prix comprend :

– les vols réguliers sur Turkish Airlines, taxes d’aéroports comprises (à ce jour valant 263 euros), en classe économique,

-le logement selon l’étape, en hôtels de très bon confort à Astana, Almaty et Bichkek, ailleurs en guest-houses, maisons d’hôtes et une nuit sous yourte,

– le circuit tel que spécifié, en pension complète, commençant par le petit déjeuner du jour 2jusque le petit-déjeuner du dernier jour, repas pris en restaurants, hôtels et sous forme de pique-nique lors de plusieurs arrêts de midi dans les lieux de nature,

– le transport en autocar climatisé pour les trajets principaux et minibus lors de la visite des parcs naturels,

– les entrées aux curiosités mentionnées, l’entrée à l’Expo d’Astana,

– 1bouteille d’eau par jour et par personne,

– les services d’un guide francophone durant tout notre parcours (le même guide pour les deux pays),

– les frais de porteurs, et de services dans les restaurants et hôtels,

– la présence d’un accompagnateur représentant Gulliv’Air Tournai,

– la tva, la prime Fonds de Garantie,

 

Le prix ne comprend pas :

  • Les boissons autres que celles spécifiées,
  • Une éventuelle assurance voyage (nous contacter)
  • Les pourboires d’usage international de guides et chauffeurs,
  • L’accès à l’aéroport de Bruxelles (comme pour tous nos voyages « maison », nous mettrons en place un service de navettes domicile/aéroport/domicile, facultatif, comptez une cinquantaine d’euros par personne).

 

Remarques et informations complémentaires :

 

Prix :

Notre prix a été calculé sur base des informations en notre possession au 25/11/2016, notamment sur base du cours des carburants, taxes d’aéroports actuellement connues, cours des changes en vigueur au moment de notre calcul de prix. Si l’un ou l’autre de ces postes devait connaître une hausse conséquence, nous pourrions être amenés à revoir notre prix en conséquence. De même, le prix de notre voyage a été calculé sur base de la participation de minimum 15 personnes, si ce nombre n’était pas atteint nous pourrions aussi être amenés à réajuster notre prix en cas de participation moindre.

Formalités, santé :

Un passeport en cours de validité est suffisant pour se rendre dans ces deux pays, en principe il n’est pas exigé qu’il soit encore valable 6 mois après le retour, mais les conditions peuvent évoluer. A vérifier ultérieurement…

Désormais, depuis début 2016, pour un séjour de moins d’un mois, pour les ressortissants européens, il ne faut plus de visa ni pour le Kazakhstan ni pour le Kirghizistan ! très bonne chose…

Pas de vaccin particulier, être à jour de ses vaccinations classiques. Et surtout emporter vos médicaments habituels car nous voyagerons souvent en régions assez isolées.

 

 

Logements :

Nos logements seront très variés et en rapport avec les possibilités qu’offrent ces deux pays. Nous aurons de très bons hôtels confortables de standing international à Astana, Almaty et Bichkek. A plusieurs étapes nous logerons dans des guesthouses au confort assez simple mais très correct et bien tenus avec souvent des sanitaires privés. Chez l’habitant et à Altyn Emel il y aura des salles de bain et toilettes communes aux étages. Pour le logement sous yourte au lac Song Kul, en  principe actuellement le logement est prévu pour 4 personnes par yourte, selon l’occupation de notre groupe et les possibilités futures, nous ferons en sorte d’essayer d’obtenir des logements pour 2 personnes mais nous ne pouvons pas les garantir présentement (ce n’est qu’une seule nuit). Les camps de yourtes possèdent des blocs sanitaires simples. Ce voyage demande un esprit d’adaptation par son caractère rare et insolite, par le fait que ces pays sont encore peu fréquentés par les touristes « classiques » et en constante évolution. Soyez indulgents envers d’éventuels imprévus ou modifications de programme en cas de raison indépendante de notre meilleure volonté. Ces deux pays ne sont pas encore « rôdés » au tourisme international classique et connaissent un boom touristique depuis peu. En outre le Kirghizistan n’accueille des touristes que durant environ 3 mois sur l’année, les infrastructures sont fermées en dehors des mois d’été.

 

Climat /vêtements :

dans l’ensemble assez chaud, voire très chaud pour quelques sites au Kazakhstan, mais sec. Environ 28° à prévoir à Astana, 25° à Almaty et Bichkek, plus frais en altitude au lac Song Kul situé à 3.000 mètres d’altitude. Quelques risques de pluie en montagne mais risques assez faibles. Ce voyage est d’aspect convivial, où des tenues pratiques sont préférables. De bonnes chaussures confortables sont à prévoir pour nos balades dans les lieux de nature où diverses promenades sont prévues. Tenue citadines relax pour nos passages dans les villes. Un k-way, un parapluie pliage, sont à prévoir de même qu’un bon lainage lors des matinées et soirées en montagne. Ce voyage ne nécessite pas d’efforts très importants mais être en bonne forme est souhaitable pour l’effectuer dans les meilleures conditions.

 

Lecture, guides :

les guides de voyage consacrés aux républiques d’Asie Centrale ne sont pas encore très nombreux. Au moment de mise en place de ce voyage, il semble qu’une toute nouvelle éditions du « Petit Fûté » consacré au Kazakhstan devrait sortir de presse fin novembre/début décembre 2016 et une nouvelle édition Kirghizistan serait également en préparation pour 2017. Nous pouvons aussi vous suggérer le guide « Asie Centrale et Route de la Soie » de Lonely Planet. En raison de l’Exposition d’Astana, il y a fort à parier que divers articles seront consacrés à cet évènementiel durant le début d’année 2017.

Informations, réservations :

ce circuit exceptionnel vous est proposé en exclusivité par l’agence «Gulliv’Air » – Rue de l’Yser 22 à 7500 Tournai. Tel 069/67.17.35, lic A5912

gullivair@skynet.be, il sera accompagné par mr Yvon Dessoignies, membre de l’agence.

Un acompte de 30% est demandé à la réservation, le solde est à régler un mois avant le départ. Nous disposons actuellement de 25 places d’avion.

Pour ce voyage particulier nous nous sommes adressés à un voyagiste français spécialisé dont la réputation de sérieux et de compétence n’est plus à démontrer, puisque nous faisons appel à « Asia », l’un des importants voyagistes de l’hexagone. Ce sont ses conditions générales qui seront d’application en cas d’annulation de la part du voyageur, par exemple

Persépolis, Pasargades.

img_2694aimg_2443aimg_2411aimg_2304a

Persépolis, sur les traces de l’Empire Perse :

Persépolis ! un nom très évocateur, un lieu mythique, qui nous replonge dans les pages glorieuses de l’empire perse et ses rois, Darius, Xerxes, Artaxerxés… une cité chargée d’histoire dont le site est le plus important site archéologique de tout l’Iran. Une étape très attendue dans un voyage en Iran !

 Naqsh-e Rostam & Pasargades, nécropoles perses :

Ces deux sites sont deux étapes indispensables dans un circuit en Iran, le premier, Naqsh-e Rostam est la nécropole des souverains perses, et le deuxième est l’ancienne capitale de Cyrus le Grand, fondateur de l’empire Perse, dont on peut voir le tombeau et les ruines de l’ancienne cité.

Autres visites : retour Iran

 

Yazd et environs

Visite de la ville et ses curiosités :

Yazd est une ville touristique importante, nous y voyons de très beaux monuments, en ville et aux alentours. Nous avons répartis nos visites sur deux diaporamas, celui-ci présente plusieurs monuments religieux, mais aussi un beau jardin dominé par la plus grande tour des vents d’Iran, une balade dans le bazar et une séance d’entraînement de zurkhaneh clôturera ce diaporama, bonnes découvertes.

Les Tours du Silence & le Temple de Feu :

Ce sont deux visites incontournables à faire lorsque l’on passe à Yazd, une ville que l’on visite entre Persépolis et Ispahan. Les tours du silence sont un vestige unique des zoroastriens, un peuple qui de nos jours restent encore environ trente mille. Nous verrons aussi le temple du feu, toujours lié à Zarathustra, dieu des zoroastriens.

 

Forteresse de Saryadz et caravansérail Zein-o Din :

Nous voici dans la région de Yazd, importante étape touristique dans un voyage en Iran. Nous visitons les ruines d’une forteresse très peu connue et peu visitée, Saryazd, qui nous laissera de bons souvenirs. Tout autant que notre étape du soir dans un établissement hôtelier peu ordinaire, un ancien caravansérail transformé en hôtel de charme…

Naein (Na’in), tissages et patrimoine :

Naein, aussi orthographiée Nain ou encore Na’in, est une petite ville historique située entre Ispahan et Yazd, une petite ville endormie où l’activité la plus connue se passe dans des caves, des grottes…c’est là que l’on trouve les ateliers de tapis tissés, activité artisanale perpétuée par les personnes âgées en grande majorité. Nous irons ensuite visiter la Mosquée du Vendredi et ferons quelques pas dans les rues et ruelles voisines…

Autres visites : retour Iran.

 

Shiraz

Pavillons et jardins :

Shiraz  est connue pour être la ville des roses, entre-autres, c’est en tout cas bien vrai lorsque l’on visite quelques-unes des belles demeures historiques entourées de jardins odorants, bordés précisément de rose;.. Bagh-e Eram est l’une des plus célèbres de la ville, mais le Narajestan n’a rien à lui envier, ces deux endroits sont splendides.

Hafez & Saadi, à l’ombre des poètes…

Les poètes font partie intégrante de la vie des iraniens, parmi ceux-ci, deux d’entre eux sont mis à l’honneur à Shiraz, où leurs tombeaux sont toujours extrêmement vénérés, ce sont ceux de Hafez et de Saadi.

Bazar et ambiances :

Shiraz possède comme toute ville iranienne un beau bazar, ici ça grouille dans une ambiance à la fois authentique et bon enfant, un bazar sans le côté mercantile que l’on rencontre parfois, on découvre un ancien caravansérail qui accueille des boutiques d »artisanat, allons jeter un œil…

Mosquées et citadelle :

Shiraz possède un remarquable patrimoine architectural et historique, nous avons déjà évoqué plusieurs curiosités, nous voici maintenant prêts à visiter une très belle mosquée, Nasir-al Molk, célèbre pour ses vitraux, ensuite la citadelle, récemment restaurée et enfin une autre mosquée, qui se trouve être également un mausolée, dédié à Amir Ali.

Autres visites : retour Iran

Ile Maurice

dscn9543aimg_6568adscn9578ab

img_6487adscn9526aimg_6558a

Port Louis, la capitale :

Port Louis est la capitale de l’île Maurice, mais soyons honnêtes, ce n’est pas le site que les touristes garderons en souvenir inoubliable de l’île… à part le bord de mer aménagé, il n’y a pas un grand nombre de visites à y faire et dès que l’on sort du bord de mer, le délabrement saute aux yeux. Mais le fait d’y passer quelques heures ne sera pas un moment désagréable, alors c’est parti pour un petite promenade..

Les Terres de Chamarel :

Un bien bel endroit que ce site des Terres de Chamarel, une visite incontournable lors d’un séjour à l’île Maurice. L’endroit n’est pas bien grand mais il restera mémorable. A la fin de la visite, une petite pause sur la route, dans le restaurant panoramique « Varangue sur Morne ».

La maison Eureka :

C’est à Moka que se trouve cette très belle propriété de type colonial, une demeure préservée des cyclones, qui fut la propriété de la famille Le Clézio. Bien restaurée et mise en valeur, sa visite est un véritable délice, un havre de repos, l’une des plus belles demeures historiques de l’île Maurice.

Le jardin de Pamplemosses :

Une des visites parmi les plus appréciées des touristes à l’île Maurice, c’est le célèbre Jardin de Pamplemousses ! pas question de chercher le moindre pamplemousse dans ce jardin, c’est tout simplement son nom… un agréable jardin avec ses fameux nénuphars géants qui ont contribué à sa réputation.

 

Histoire et Rhumeries : St Aubin et Labourdonnais :

A l’îe Maurice certains sites reflètent l’histoire de l’île, c’est le cas des rhumeries, créées durant l’époque coloniale, et qui  nous ont laissé le témoignage de leurs demeures historiques où vivaient les propriétaires. Ces exploitations de la canne à sucre ne sont plus très nombreuses, mais voici une petite visite dans deux des plus beaux domaines, St Aubin au sud, et Labourdonnais plus au nord

Les hôtels Riu « Le Morne » & « Créole » :

La chaîne hôtelière espagnole s’est récemment installée à l’île Maurice, elle y a acquis deux hôtels gérés autrefois par la chaîne Apavou. D’importants investissements ont permis à RIU de moderniser et restaurer ces deux hôtels situés au pied de la Montagne du Morne classée par l’Unesco.

Hôtel Trou aux Biches :

Parmi les plus beaux hôtels que possède l’île Maurice, l’hôtel « TROU AUX BICHES » est une valeur sûre, une adresse reconnue à la fois pour son luxe, sa qualité, mais aussi pour le fait de posséder l’une des plus belles plages de toute l’île. Nous n’y avons pas logé, simplement visité (avec insistance !), le temps d’avoir envie d’y revenir…pour y séjourner ! un jour qui sait…

 

Retour Afrique