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Togo 2017

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Images de Lomé :

La capitale du Togo n’a pas de grands monuments à nous présenter, mais quelques quartiers assez intéressants puisque nous allons faire connaissance avec le marché aux fétiches, un tour de ville panoramique pour y voir quelques monuments, ensuite ce sera le marché et l’ambiance de cette capitale de deux millions d’habitants.

Sokodé et marché de Bangeli :

Nous sommes dans le nord du TOGO, proche de la frontière avec le Ghana où nous entrerons ensuite. Sokodé est une ville importante mais sans attrait touristique, nous y avons fait étape mais avons surtout visite un marché dans un village traditionnel, au passage vu la faille d’Aledjo aussi.

Agbodrafo & danse vaudou :

C’est près de la cité d’Agbodrafo que nous avons assisté à une danses vaudou, aux rythme des tambours et de danseuses villageoises entrées en transe pour l’occasion.

L’Afrique à l’état pur !

Une vidéo faite lors d’un danse.

Visite en pays Tamberma :

Dans le nord du Togo vivent diverses ethnies, parmi celles-ci nous allons visiter un village de l’ethnie Tamberma. caractéristique par ses villages aux maisons fortifiées.

Un mode de vie d’un autre temps, à découvrir dans ses traditions.

Une vidéo faite lors de la visite.

Retour Afrique

Togo, Benin, Ghana

GULLIVAIR_WEB_033

Ces voyages vous sont proposés par l’agence « Gulliv’air » à Tournai,

rue de l’Yser, 22 – 7500 Tournai. Tel 069/67.17.35,

gullivair@skynet.be

Du 22 novembre au 07 décembre 2017

Jour 01 – 22/11/2017 : BRUXELLES / PARIS / LOME (Togo)

Rendez-vous à la gare de Bruxelles Midi (voir remarque fin de programme) pour départ en TGV vers Paris Roissy, départ à 07.10’, arrivée Roissy à 08.26’. Enegistrement des bagages pour notre vol Air France à destination de ‘ Lomé, vol prévu à 11.00’, arrivée à Lomé à 18.10’ heure locale.

Accueil par notre correspondant, formalités d’entrée dans le pays et transfert à notre hôtel « Napoléon Lagune », installation et nuitée.

 

Jour 02 – 23/11/2017 : LOME / LAC TOGO

Après le petit-déjeuner, départ pour un tour de ville panoramique de la capitale togolaise, avec notamment ses bâtiments de l’époque coloniale, dans le quartier administratif, où règne l’ambiance de cette époque. Lomé, cette joyeuse capitale est l’unique ville africaine à avoir été colonisée à la fois par les Allemands, les Français et les Britanniques. Le pays a connu son indépendance en février 1960.

De par cette histoire, la ville a développé une identité qui se reflète aussi bien dans le style de vie de ses habitants que dans son architecture, c’est une ville carrefour des peuples, des cultures et du commerce, bref une ville très cosmopolite.

Nous visiterons le marché des fétiches, où vous trouverez un assortiment éclectique de tous les ingrédients nécessaires à l’élaboration de filtres d’amour et autres potions magiques !, ainsi que le marché des « Nanas Benz ». Dans le marché Central, les femmes ont pris le pouvoir du commerce. Elles ont pris en mains le commerce du tissu, parfois coûteux, provenant d’Europe et vendus dans toute l’Afrique de l’Ouest, d’où leur surnoms de « Nanas Benz » en référence à leur pouvoir économique leur permettant d’acheter une Mercedes Benz, symbole par-dessus tout de leur richesse et pouvoir !

Continuation pour le lac Togo, visite des villages d’Agbodrafo et Aného. Situé à une trentaine de km de Lomé, la petite ville d’Agbodrafo est une ancienne cité portugaise (auparavant Porto Seguro), de nos jours petite ville tranquille en bordure du Lac Togo. Elle a été connue pour avoir fait partie de la « côte des esclaves », on peut encore y voir quelques vestiges de cette époque. Aneho se trouve à une quinzaine de km, c’est le centre spirituel du peuple Guin Mina, on y trouve un village de pêcheurs et des plantations de cocotiers. Jadis centre de la traite des Noirs, Aneho a été le centre de l’administration allemande coloniale, elle conserve encore l’âme d’une petite ville coloniale du 19ème siècle. Plus étonnamment, Aneho a été capitale du pays à deux reprises !

Aujourd’hui paisible bourgade où l’activité principale est l’agriculture et la pêche.

Nous passerons notre nuitée au charmant « hôtel du Lac ».

 

Jour 03 – 24/11/2017 : LAC TOGO / OUIDAH / GRAND POPO (Bénin)

Ce matin, nous assisterons à une cérémonie typiquement africaine et représentative des us et coutumes de l’Afrique de l’Ouest puisque nous assisterons à une cérémonie vaudou !

Le vaudou est une religion transmise par les ancêtres qui encore aujourd’hui est pratiquée avec ferveur. Cette expérience « religieuse » est bien plus riche et plus complexe que les idées reçues qui circulent en Europe selon lesquelles le vaudou ne serait autre qu’une vulgaire forme de magie noire. Il s’agit au contraire d’une religion qui apporte sens et ordre à la vie de millions de personnes ici et ailleurs dans le monde.

Nous nous enfoncerons dans la brousse à la découverte de ce culte pour assister à une cérémonie entre chants et rythmes des tams-tams. Certains adeptes vont jusqu’à atteindre un état de transe, au travers d’un rythme hypnotique des percussions et incantations, c’est à voir et surtout à vivre !

Nous poursuivons notre route pour atteindre la frontière béninoise, formalités d’entrée dans le pays puis arrivée à Ouidah, visites des curiosités axées sur l’histoire coloniale dont a été victime l’Afrique occidentale, elle est considérée comme l’une des capitales du vaudou africain. Dans cette ville, ancien port du trafic négrier à l’architecture afro-portugaise, cohabitent face à face le temple des pitons (où ces serpents sont vénérés tels des fétiches vaudous protecteurs de la ville) et la cathédrale catholique. Ici murmurent encore le bruit des files d’esclaves qui furent embarqués sur ses plages…  Le fort portugais aujourd’hui transformé en musée retrace l’histoire de la traite des esclaves, et la route du non-retour parcourue par des prisonniers avant leur embarquement en direction du Nouveau Monde… une page d’histoire douloureuse pour ces peuples colonisés par les européens qui les méprisaient. En bordure de mer se trouve la Porte du Non-retour, un monument qui rend hommage à la diaspora africaine en mémoire de ces millions d’esclaves emmenés de l’autre coté de l’Atlantique. On estime que deux millions d’esclaves sont partis de Ouidah, sur les onze millions d’esclaves africains partis pour les horizons du Nouveau Monde…

Le long de la côte qui nous mène vers notre belle étape, nous longeons des rangées de cocotiers, des plantations d’ananas, de palmiers, où s’étalent des hameaux de pêcheurs, des pirogues qui se balancent sur l’océan…

Notre étape du soir sera notre plus bel hôtel de notre circuit, situé en bordure de l’océan, de grand confort, c’est une adresse renommée, puisque vous logerez à l’hôtel « Casa del Papa », situé sur une plage paradisiaque, un petit coin de paradis situé entre mer et lagune, un havre de paix sous les cocotiers…

 

Jour 04 –  25/11/2017 : GRAND POPO / GANVIE / COTONOU /  PORTO NOVO

C’est une des curiosités majeures du Bénin qui nous attend ce matin, nous nous dirigeons en effet vers la célèbre cité lacustre de Ganvié,  la plus grande cité lacustre d’Afrique. Une grande pirogue vous y conduira.

Les habitants de Ganvié, de l’ethnie Tofinou, construisent leurs cabanes sur des piliers de teck et recouvrent les toits de leurs habitations d’une épaisse couche de paille.  Malheureusement la tôle ondulée remplace peu à peu les toitures traditionnelles, qui préservent pourtant mieux de la chaleur et la pluie). La pêche constitue la principale activité de cette ethnie qui, grâce à son isolement, a su conserver ses habitudes ainsi que ses modes de construction originels.

C’est sur les pirogues qu’hommes, femmes et enfants guident avec l’aide de longues perches colorées et que la vie quotidienne trouve son rythme. C’est en pirogues qu’ils se déplacent, commercent, en se rendant au marché flottant. Ganvié est surnommée « la Venise africain » et plus de quarante mille habitants y vivent.

Tout comme Lomé, la capitale du Bénin ne possède pas de grandes curiosités intéressantes pour le voyageur de passage, mais il faut en découvrir son effervescence, aussi un tour de ville vous permettra de vous faire une idée de cette ville turbulente. Cotonou est la capitale économique du pays, plongée dans une intense confusion créée par le trafic incessant de dizaine de milliers de zemidjans (motos-taxis) aux couleurs vives. Le rythme de la ville est assourdissant et d’une rare vivacité.

Nous partons ensuite vers l’Est, où nous ferons étape à Porto Novo après en avoir vu ses curiosités historiques liées notamment à l’époque de l’occupation française, c’est encore de nos jours la capitale politique du pays. La ville possède l’une des mosquées les plus atypiques au monde de style baroque-brésilien (vue extérieure), on peut y voir d’anciens établissements coloniaux français, l’ancien palais du roi Toffa, dernier souverain légitime du Royaume de Porto Novo. Si le temps le permet, nous visiterons le musée Ethnographique et sa collection de masques Fon et Yorouba. Ici aussi ce sont les portugais qui se sont installés les premiers, ils  donnèrent le nom de Porto Novo en souvenir de la ville portugaise de Porto, cela au 16ème siècle. La ville devint ensuite la capitale du pays, le Dahomey, lors de l’occupation française au début du 19ème siècle.

Installation à l’hôtel « Le Palais » pour notre étape du soir.

 

Jour 05 – 26/11/2017 : PORTO NOVO / ABOMEY

Abomey est notre but du jour, c’est une étape importante pour comprendre l’histoire du pays et en visiter des monuments importants.

Visite du Palais Royal d’Abomey dont les murs sont décorés des symboles représentant les anciens rois du Dahomey (ancien nom du Bénin à l’époque coloniale). Le palais est aujourd’hui un musée où sont conservés les dépouilles des rois passés ainsi qu’un temple construit d’un mélange d’argile, de poussière d’or et de sang humain. Le Royaume d’Abomey a établi les bases de son pouvoir sur un état de guerre permanent lui permettant de capturer des prisonniers ensuite revendus comme esclaves. L’armée royale comptait dans ses rangs des troupes féminines, qui se distinguaient par leur audace et combativité.

Les historiens s’accordent pour souligner la dimension laïque du pouvoir exercé par les divers rois du Dahomey, le roi n’était considéré ni comme un dieu ni comme un prêtre, ce qui n’empêchait pas de commettre un grand nombre de sacrifices humains sur les tombes des rois à l’occasion d’évènements spéciaux.

Nuitée hôtel »Sun City »

 

Jour 06 – 27/11/2017 : ABOMEY / DJOUGOU / NATITINGOU

Cap au nord, c’est sans doute notre plus longue route de notre itinéraire. Poursuite des visites si non terminées la veille, puis départ pour les routes du nord, nous passons par la ville de Djougou (selon autorisation, peut-être assistance à une audience royale, sous réserve, c’est dans le palais royal de Djougou qu’est conservée la mémoire du royaume de Djougou, faisant partie du peuple Gourmanché), puis continuation pour le pays Somba.

Nous traversons le « moyen Bénin », en traversant des plaines dominées par la culture du coton, du maïs, de l’iguane..

Nous sommes maintenant dans la région des ethnies du nord, celle du peuple Somba (ce nom signifie « tout nu » en langue locale, parce que jusqu’à l’occupation française les hommes de cette ethnie n’étaient habillés que d’un étui pénien !).

Ce mot désigne une série de populations telles que les Tambermas (au Togo voisin), Bettamaribé, Bessoribé, Betiabé et Wama. Il est difficile pour nous de les différencier mais elles ont toutes un trait en commun : les tatas, ces maisons en forme de petits châteaux à plusieurs étages. Ils pratiquent encore la chasse à l’arc.

On dit que le célèbre architecte français Le Corbusier a été fortement impressionné par ces constructions et s’en est inspiré dans certaines de ces œuvres architecturales.

Ils vivent dans le même environnement commun que les Tambermas que nous verrons demain. Comme eux, ils construisent des village en argile mais à la différence des Tembermas, les Bétammaribé (nom donné au peuple local) suivent certains rites initiatiques très suggestifs : les jeunes entre 18 et 20 ans se font scarifier le ventre de motifs géométriques compliqués et raffinés. Ils prennent cette décision tout a fait librement pour démontrer leur courage. Les filles passent également par ce rite, mais en nombre plus restreint, au contraire des garçons, les scarifications se font moins sur le ventre mais plus souvent sur le dos, quand elles ont 20 à 22 ans.

Dîner au restaurant « La brèche de Nati »

Hôtel « Tata Somba »

 

Jour 07 – 28/11/2017 : VILLAGES SOMBA / KARA (Togo)

Visite du Musée Somba.

Ensuite, route retour vers le Togo, nous continuons notre trajet vers la ville de Kara, au cœur d’une région connue aussi pour ses villages-forteresses, le pendant des villages Tata Somba, mais ici ce sont des villages Tamberma.

Pour des raisons d’autodéfense, ces peuples ont trouvé refuge depuis des siècles au sein de la chaîne montagneuse de l’Atakora. Selon les spécialistes, leurs origines les relieraient au Dogons du Mali, ils partagent avec eux une fidélité absolue aux authentiques traditions animistes. Preuve en est la présence de grands fétiches, à la forme phallique, à l’entrée de leurs habitations. Leurs demeures, d’une beauté singulière, ont la forme de minuscules châteaux fortifiés construits sur deux étages. Avec la permission des habitants nous en visiterons au moins une afin de mieux connaître leur mode de vie. Ces villages que nous découvrirons aujourd’hui et demain représentent l’un des plus beaux exemples d’architecture africaine ancienne. Ces forteresses miniatures sont construites entièrement à la main, couche après couche, à l’aide de petites mottes de terre travaillées. Toute la famille ainsi que les vivres et les animaux sont gardés à l’intérieur afin d’avoir une chance de survie en cas d’attaque ennemie, à l’époque où ces peuples étaient recherchés par les trafiquants d’esclaves pour les commerçants musulmans d’Afrique saharienne.

Hôtel « Kara ».

 

Jour 08 – 29/11/2017 : KARA / SOKODE

Après notre petit déjeuner, nous partons, via la faille d’Alejdo, vers les villages Kabye, villages traditionnels que nous découvrons le long des routes et pistes, ils sont habités par les Bassar, pionniers de la civilisation du fer dans cette région d’Afrique. Rencontre avec ce peuple Kabye, les femmes façonnent des vases en argile tandis que les hommes travaillent le fer auquel ils donnent forme.

La « faille d’Aledjo » fut creusée dans la roche à coups de dynamite au temps de la colonisation dans le but de relier le sud au nord du pays.

Notre but est le village de Sokode où nous attend le gîte du soir.

Nous assisterons  à la « danse du feu » en soirée. Au centre du village s’allume un grand feu qui illumine le visage des spectateurs au moment où commencent les danses au rythme frénétique des tams-tams. Les danseurs en état de transe se jettent dans les braises, les attrapent avec leurs mains et les mettent à leur bouche, ils vont jusqu’à les passer sur leur corps sans montrer aucune brûlure ni même le moindre signe de douleur. Courage ? magie ? il est difficile pour nous de nous expliquer cette « performance »…

Continuation pour Sakodé, hôtel « Central »

Jour 09 – 30/11/2017 : SOKODE / TAMALE (Ghana)

Passage de la frontière pour atteindre le Ghana, formalités d’entrée puis poursuite de notre route pour les villages Konkomba et Dagomba. Dans cette région peu visitée vivent les Dagomba, ils construisent de jolies cases rondes aux toits de paille. Ce peuple rassemble près d’un huitième de la population ghanéenne totale.

Les cases ont un toit supporté par un large pilier interne. C’est aussi le lieu de rassemblement des anciens du village. Dans l’un de ces villages  nous rencontrerons une importante communauté de…sorcières, qui ont été exilées de leurs villages d’origine. Elles nous parleront de leur vie au sein de la communauté villageoise, ainsi que de la protection qu’elles reçoivent d’un certain fétiche chargé de « laver » leurs esprits de toutes intentions maléfiques !

Nous nous dirigeons vers Tamale, la capitale de la « northern region » du Ghana, c’est en fait un conglomérat de villages où la majorité des constructions sont en terre cuite. Ici l’atmosphère est un peu différente car nous nous trouvons dans une région à dominante musulmane. Dans la région se trouvent des mosquées comme on peut en trouver en zone sahélienne.

Nuitée à l’hôtel « Gariba Lodge » à Tamale.

 

Jour 10 – 01/12/2017 : TAMALE / TECHIMAN

Visite de la forêt de singes Brong Afo. Pour ce faire, nous devons quitter la route goudronnée pour emprunter une piste qui nous mènera dans la forêt sacrée. Les gens qui y vivent considèrent que les singes Mona et Colombus sont comme leur totem, comme la réincarnation de leurs ancêtres et dès lors les respectent à ce titre comme des esprits protecteurs. Par conséquent, on y trouve la plus grande concentration de ces deux espèces dans le monde.

Les singes Mona sont petits et vert-marron, ils n’ont pas crainte de l’homme et entrent facilement dans les villages où ils chipent régulièrement quand l’occasion leur en est donnée… les magnifiques singes Colombus ont un long manteau de poils noirs sur tout le corps à l’exception de leur queue blanche et de leur visage encerclé de blanc. Recherchés pour leur pelage et leur chair, les Columbus sont en voie de disparition dans le reste du continent africain. Ils vivent sur les cimes des arbres, complètement indifférents au passage des hommes.

A travers les arbres gigantesques de cette forêt nous devrions en rencontrer de nombreux exemplaires.

Continuation pour notre étape du jour…

Hotel « Encom » à Techiman.

 

Jour 11 – 02/12/2017 : TECHIMAN / KUMASI

Route pour Kumasi où nous attendent deux temps forts de notre voyage, tant ils vous transporterons dans un autre monde…Nous devrions y arriver pour le déjeuner. C’est l’une des plus grandes villes du Ghana mais surtout c’est la capitale historique et spirituelle de l’ancien royaume Ashanti, ce peuple représentait l’une des nations les plus puissantes d’Afrique jusque la fin du 19ème siècle lorsque les britanniques ont conquis le territoire afin de l’inclure dans leur colonie de la « Golden Coast ».

Nous visiterons le centre culturel qui offre à notre regard une belle collection d’œuvres d’art au sein d’une superbe reproduction de maison Ashanti.

Nous allons assister  à la cérémonie des Funérailles ensuite. Pas question de visite mortuaire ou de voyeurisme morbide, loin de là… Les invités en deuil sont drapés de magnifiques tissus rouges et noirs. Nous appelons officiellement cette cérémonie « funérailles » alors qu’il s’agit en fait d’un moment festif, le défunt étant toujours considéré comme toujours présent dans la famille. Les amis et la famille se réunissent à la mémoire du défunt, le Chef arrive entouré de sa cour à l’ombre d’un parasol géant, tandis que les percussionnistes donnent le rythme aux danseurs, dont la chorégraphie complexe est hautement symbolique.

En principe, cette cérémonie a lieu tous les samedis…

Hôtel « Golden Bean »

 

Jour 12 – 03/12/2017 : KUMASI  -Festival Akwasidae- / ANOMABO

Après le petit déjeuner nous allons assister au festival « Akwasidae », haut en couleurs et en apparat, il est célébré dans le but de s’assurer la protection constante des esprits protecteurs mais également de renforcer l’unité du peuple à ses chefs lorsque ces derniers reçoivent les hommages de leurs sujets agenouillés.

Sur le calendrier du peuple Ashanti, certains jours de l’année sont réservés pour une célébration très spéciale au Palais Royal, elle a lieu plusieurs fois par an et nous avons modulé notre circuit en fonction de la date prévue en fin d’année, à l’occasion d’un climat plus favorable pour nous. Une occasion unique de participer à une fête royale haute en couleurs et de tradition ancestrale.

Durant cette célébration, le Roi, assis sous une spectaculaire ombrelle colorée, porte des vêtements colorés et des bijoux centenaires en or massif (les bijoux en or et les masques Ashanti sont considérés comme étant parmi les plus beaux des chefs d’œuvre de l’art africain) et est entouré par des ainés et des conseillers, tous sous l’autorité de l’orateur royal qui tient dans ses mains les symboles du pouvoir. En face du Roi, sont positionnés les dignitaires et les personnes liées au cérémoniel : porteurs de l’épée et du couteau, gardes armés, porteurs des beaux éventails en plumes d’autruche, etc… La cérémonie est ensuite formée par une procession de membres de la Cour royale apportant des présents, de conteurs récitant l’histoire de la dynastie Ashanti, de batteurs, de trompettistes soufflant dans des cornes en ivoire. Des danseurs corpulents portant des vêtements rouges effectuent une danse fébrile. La reine mère se joint à la cérémonie en compagnie d’autres membres de la famille.

Cette fête permet de vivre les fastes, les couleurs et l’atmosphère des grandes monarchies d’antan !

Puis direction sud vers la côte, les rives de l’océan Atlantique nous attendent et nous servent de cadre pour cette étape, nous nous installons à l’hôtel « Anomabo Beach Resort » à Anomabo.

 

Jour 13 – 04/12/2017 : ANOMABO / Excursion Les Forteressses de la mer, CAPE COAST

Journée consacrée à la visite de plusieurs forts bordant l’océan, témoignages des conquêtes successives des occupants coloniaux. Pendant plus de trois siècles, les Européens y ont construit avec l’appui des rois locaux, un ensemble unique au monde d’ouvrages fortifiés dont bon nombre sont encore visibles de nos jours.

Visite du fort San Sebastian, à l’embouchure de la rivière Pram où débarquèrent pour la première fois les portugais en 1471. Le fort hollandais de Butre nous offrira un extraordinaire point de vue panoramique sur cette côte qui ne semble guère avoir changé depuis le XVIIème siècle…

Le fort de Cape Coast est l’un des édifices les plus impressionnants des cotes d’Afrique, construit lui, par les..suédois , mais il est tombé aussi aux mains des Hollandais et même des danois ! Plaque tournante du commerce des esclaves durant deux siècles, il abrite de nos jours un musée historique, et est classé par l’Unesco.

Le fort St George d’Elmina  est le plus impressionnant et sans doute le plus connu, il est classé par l’Unesco sur la liste du Patromoine Mondial.  C’est la plus grande construction en dur de l’Afrique Noire, il fut édifié par les Portugais au XVème siècle et fut utilisé pour le commerce de l’or, de l’ivoire et des esclaves.

Elmina, un nom lié à l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, mai aussi à l’histoire tout court. En 1482, Christophe Colomb et Bartolomeo Diaz débarquèrent ici avec une dizaine de caravelles pour y construire un château sous l’autorité portugaise. Le lieu était lié à la découverte de mines d’or dans la région, voilà les débuts de l’histoire d’Elmina,..

Le fort St Georges d’Elmina est resté la tête de pont du Portugal en Afrique occidentale, jusqu’à ce que les Hollandais s’en emparent en 1637. Du 17ème au début du 19ème, la traite des esclaves a fait la fortune de la cité. En 1872, Elmina est cédée aux britanniques.

Un château, un port, un village, depuis cinq siècles en contact avec les conquérants européens… le château tel qu’on le visite de nos jours est le résultat successifs réalisés par les portugais, les hollandais, les britanniques et les autorités locales.

La ville d’Elmina possède un typique port de pêche avec des centaines de barques colorées qui tous les jours affrontent l’océan. La vision de ce port est assez pittoresque tant sont les bateaux, les couleurs, les gens qui s’affairent soit au marché soit sur les embarcations.  Les ruelles de la ville sont animées, dans une atmosphère décrépie, rappelant ainsi l’époque où Elmina était une cité coloniale effervescente et importante.

Retour à notre hôtel.

 

Jour 14 – 05/12/2017 : ANOMABO / KAKUM PARK / ACCRA

Visite du Parc National de Kakum.

Ce parc naturel est une vaste étendue de forêt tropicale, on le visite notamment par des ponts suspendus entre les arbres et la forêt primaire, le tout une quarantaine de mètres de hauteur, pour une vision sur les cimes.  Ces sont des canadiens qui ont installés ces pont suspendus reliés par des câbles d’acier, les seuls de ce genre en terre africaine.

Les moins téméraires utiliseront les sentiers balisés. Pas vraiment d’animaux à y découvrir mais une multitude de papillons et d’oiseaux avec un peu de chance…

Route pour Accra, la capitale ghanéenne.

Visite chez les fabricants de cercueils ! Etonnant que cette forme d’artisanat qui consiste à fabriquer des cercueils de toutes formes, au goût du défunt, ces cercueils faits à la  main peuvent être de n’importe quelle forme : fruits, animaux, poissons, automobiles, avions… il n’y a pas de limites, la seule étant l’imagination ! On pourrait en faire un musée d’art moderne…

Installation à notre hôtel, « Accra City »

 

Jour 15 – 06/12/2017 : ACCRA / AMSTERDAM

L’avant-midi est consacrée à la visite du Musée National, le plus grand et le plus vieux des musées du pays, il abrite une fascinante collection de trésors historiques du Ghana, rappelant son glorieux passé. Vous pourrez notamment y admirer les fameuses poupées « akua ba », les têtes funéraires en terre cuite, les vases rituels « kuduo » etc…

Tour panoramique de la capitale du Ghana, intéressante ville où se reflètent aussi bien les quartiers modernes, à l’architecture anarchique, et les vieux quartiers où coexistent les activités traditionnelles.

Déjeuner puis un peu de temps libre.

Quelques chambres à disposition pour se rafraîchir avant notre départ pour l’aéroport.

Notre vol retour est prévu à 22.05’, à destination d’Amsterdam. Vol de nuit…

 

Jour 16 – 07/12/2017 : AMSTERDAM / BRUXELLES

Arrivée à 05.50’ à Amsterdam. Transit puis correspondance pour Bruxelles à 07.34’, arrivée à 09.08’ à l’aéroport de Bruxelles National.

Prix et conditions :

 

Prix de ce voyage par personne : 3.965 euros

Supplément single : + 680 euros  (nous acceptons les demandes de chambres à partager, sous réserve de disponibilité bien sûr).

 

Ce prix comprend :

  • Les vols réguliers Air France/KLM, taxes d’aéroports comprises (selon montant en vigueur au 15/12/2016),
  • Le circuit tel que décrit, sur base de la pension complète, commençant au petit déjeuner du jour 2 au déjeuner du jour 15,
  • Le logement sur base des hôtels indiqués dans notre programme, ou similaires (tous avec confort de classe moyenne à bonne, avec sanitaires privés),
  • Le circuit en minibus (un ou plusieurs selon la taille du groupe), climatisés,
  • L’assistance de guides locaux et d’un accompagnateur de Gulliv’air,
  • Les visites telles qu’indiquées dans notre programme,
  • De l’eau minérale disponible dans le véhicule, de même qu’une pharmacie portable également à bord,
  • La tva, les taxes diverses, la prime du fonds de garantie

Ce prix ne comprend pas :

-Les boissons au cours des repas

-Les frais de visas (voir ci-dessous, rubrique VISAS)

-Une éventuelle assurance-voyage (nous contacter)

-Les pourboires d’usage international (porteurs de bagages, guides et chauffeurs)

-L’accès aux aéroports (navettes facultatives mises en place).

-Eventuelles taxes liées aux prises de photos et vidéos

Informations pratiques :

  • VISAS/ FORMALITES/VACCINS  : les frais de visa ne sont pas inclus dans notre tarif, et ce pour plusieurs raisons. A l’heure actuelle, il est nécessaire d’avoir un visa pour chacun des trois pays, à obtenir avant le départ pour deux des trois pays. Mais d’ici le départ il est possible que les modalités pourraient être changées, car il existait jusqu’il y a peu, un visa dit « de l’Entente » applicable conjointement pour les trois pays. Ce visa, actuellement, ne fonctionne plus mais pourrait être remis en place courant 2017… Nous vous tiendrons au courant de l’année. Si nous nous basons sur la situation actuelle, le visa pour le Ghana, séparé, coûte 70 €, ce prix est identique pour le Bénin. Pour le Togo, il est possible actuellement de l’obtenir sur place à la frontière pour 20 € l’entrée (nous avons 2 entrées au Togo). A ces prix il faut ajouter les frais de démarches auprès des ambassades. Dans ce domaine, les choses évoluent constamment…

    Pour ce voyage, un passeport encore valable 6 mois après le retour est obligatoire.

    Question vaccination, il est obligatoire de présenter le carnet de vaccination contre la fièvre jaune, ce vaccin doit être demandé dans un centre médical officiel (et non par votre médecin), par exemple l’hôpital Ambroise Paré à Mons, l’institut Pasteur de Lille, etc…

    Il est en outre fortement recommandé de suivre un traitement préventif contre la malaria, qui sévit en Afrique. Même si notre voyage se déroule en saison sèche, il n’est pas exclus de faire face à la présence occasionnelle de moustiques…

    Mieux vaut prévenir que guérir !

    Emportez votre pharmacie de voyage avec vos médicaments habituels, sans oublier ceux pour les troubles intestinaux.

     

    DEPART de Bruxelles :  à l’heure actuelle, notre départ est prévu de Bruxelles Midi par train TGV jusque Paris. Cette situation peut être provisoire, nous n’excluons pas la possibilité (comme nous avons pu le faire pour nos deux récents circuits en Argentine/Chili) d’obtenir d’Air France la possibilité d’un autocar affrété de Tournai ou Bruxelles, voire les deux, en remplacement du train. Ceci dépendra du futur nombre de participants et de la « bonne volonté » d’Air France….

     

    Déroulement du programme, visites, programme, accessibilité :  Un voyage en Afrique, plus qu’ailleurs dans le monde, nécessite une souplesse d’organisation et d’esprit de groupe. Là bas les notions horaires et d’organisation ne sont pas aussi précisées et rigides qu’ailleurs, de même nous nous réservons le droit de modifier ou d’adapter nos visites en fonction d’impératifs locaux. Il est  aussi possible d’ajouter l’une ou l’autre visite si l’occasion le permettrait, par exemple un village en cours de route le jour d’un marché, une fête locale etc… notre programme est mis en place près d’un an à l’avance, des modifications peuvent intervenir entretemps, merci pour votre compréhension. En ce qui concerne les hôtels, les noms d’hôtels indiqués sont cités à titre informatif et parfois provisoire, ils peuvent être remplacés si la nécessité ou la disponibilité devait se ressentir, un établissement similaire ou supérieur pourra être confirmé ultérieurement, les choses changent vite en Afrique ! Tous nos hôtels actuels offrent un confort suffisant, fonctionnel, sans être luxueux.

    Certaines étapes peuvent être relativement simples, mais le choix est souvent restreint dans ces contrées. L’essentiel de l’itinéraire se déroule sur routes goudronnées, mais nous utiliserons aussi occasionnellement des pistes « tôles ondulées » ou de terre.

    Le voyage tel que nous vous le présentons est accessible à toutes et tous, et ne demande pas de conditions particulières de santé, une bonne forme est suffisante.

     

    Prix du voyage : Notre prix a été calculé selon les éléments tarifaires en vigueur au 15/12/2016, si une hausse significative devait intervenir jusqu’à  21 jours avant le départ, nous pourrions être amenés à revoir notre prix en conséquence. Ceci concerne les cours de change, les cours des carburants, le montant des taxes d’aéroports etc…

    De même, ce prix a été calculé sur base de la participation de 18 personnes minimum, si ce nombre n’était pas atteint, nous pourrions également être obligés d’adapter notre prix en fonction d’un nombre plus restreint d’inscrits. Selon les demandes actuelles, nous devrions connaître un beau succès pour ce circuit et atteindre ce nombre…

     

    Navettes domicile/aéroport/domicile :  comme pour tous nos voyages « maison », nous mettrons en place un service de navettes au départ de votre domicile, vers l’aéroport, et vice-versa. Ce service est facultatif et par conséquent non inclus dans le coût de notre voyage. Comptez une cinquantaine d’euros en moyenne aller/retour par personne dans le cas d’un aller/retour de Zaventem.

     

    Climat : afin de réaliser ce voyage dans les meilleures conditions climatiques, nous avons opté pour la meilleure saison pour le programmer. Les températures seront très supportables et nous partirons surtout en saison sèche, cela signifie un taux d’humidité moins élevé, moins de moustiques et températures agréables. Moyennes minimales et maximales (nocturnes/diurnes) : Lomé, Cotonou et Accra : 23°/31°, nord Togo et nord Bénin 18°/33°. Peu de risque de pluie.

     

    Monnaies locales :  Le franc CFA au Bénin et au Togo, au Ghana la monnaie locale s’appelle le Cedi ghanéen. Prévoir des euros pour le change sur place.

     

    Guides de voyage : actuellement le choix est assez restreint, il existe par pays une édition de la collection Petit Fûté, fort bien réalisées. Il existe aussi un guide de l’Afrique de l’Ouest chez Lonely Planet. Un voyage bien préparé est déjà un voyage réussi…

     

    Places disponibles : nous avons actuellement 22 places à notre disposition. En aucun cas nous ne dépasserons le nombre de 25 voyageurs, la capacité hôtelière dans les régions visitées ne permettant pas de grands groupes. Accompagnement par Yvon Dessoignies, de Gulliv’Air (qui a déjà prospecté le Bénin voici quelques années, avec enthousiasme).

     

    Organisation, inscriptions :

  • Ce circuit d’exception vous est proposé par l’agence « Gulliv’air » à Tournai – Rue de l’Yser, 22 – 7500 Tournai – Tel 069/67.317.35 – yvon@gullivair.be – lic A5912Un acompte de 30% est demandé lors de votre réservation, le solde étant à régler un mois avant le départ. Nous avons confié la réalisation technique de ce voyage au touropérateur belge « Travel Sensation » (lic 5626) et plus particulièrement à Mr Simon Lemaire, spécialiste et passionné de l’Afrique de l’Ouest. En cas d’annulation de la part du voyageur, ce sont les conditions générales de ce voyagiste qui seront d’application.